PUBLIÉ LE: LUNDI 29 OCTOBRE 2012, 23H00 | MISE À JOUR: LUNDI 29 OCTOBRE 2012, 23H22

Le Journal de Québec

Fausse Manoeuvre en cause.

Nicolas Lachance

C’est une fausse manœuvre lors du déchargement de la cargaison d’oxyde de fer par compagnie Arrimage du St-Laurent qui a créé la tempête rouge, selon le Port de Québec.

Le ministère de l’Environnement, le Port de Québec et la compagnie Arrimage du St-Laurent ont tenu une rencontre au sommet, hier après-midi, afin de faire le point sur la dispersion de poussière rouge sur Québec.

La matière déversée serait bien de l’oxyde de fer, un composé chimique qui sert à plusieurs travaux pratiques, dont la pigmentation. Habituellement, les matières poudreuses entreposées au port sont recouvertes d’un drap et retenues par de gros blocs de béton afin d’empêcher l’éparpillement. «Cette fois-ci, l’accident est arrivé lorsqu’ils étaient en opération de déchargement, dans la nuit de jeudi à vendredi. Donc, il n’y avait pas de toile», a avoué Anick Métivier, le responsable des communications des activités portuaires de Québec.

«Événement exceptionnel»

«Effectivement, ça venait du port», a assumé M. Métivier. Toutefois, ce type d’événement est exceptionnel. Selon lui, il y a peu de plaintes au Port de Québec et jamais, Arrimage du St-Laurent n’a été mêlée à des événements malheureux. «Depuis que je suis ici, des plaintes en matière d’environnement, je n’en ai pas vu», a-t-il expliqué.

De l’avis du Port, il ne devrait pas non plus y avoir de sanctions contre Arrimage du St-Laurent. «Ce sera un travail d’équipe, car nous fonctionnons avec l’ensemble des opérateurs, a-t-il relaté. On va s’assurer que ça ne se reproduise pas.»

Santé publique et risque

«Nous avons seulement été mis au courant tard dimanche soir», a signalé Justine Duchesne, la relationniste de la direction de la santé publique de la capitale nationale.

Néanmoins, Mme Duchesne dit que l’oxyde de fer peut provoquer de l’irritation et engendrer des difficultés respiratoires pour les personnes à risque, comme ceux qui font de l’asthme. «C’est vraiment une exposition et une inhalation à long terme qui peut provoquer des problèmes», a-t-elle dit, signalant que le produit n’était pas toxique.

Tant le ministère de l’Environnement que la Santé publique ne peuvent se prononcer sur les dangers environnementaux. La Santé publique travaille présentement à documenter et analyser les échantillons de poussière avec ses partenaires.

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