Un avis pour Arrimage | Journal de Québec.

Un avis pour Arrimage.

PUBLIÉ LE: JEUDI 22 NOVEMBRE 2012, 18H37 | MISE À JOUR: JEUDI 22 NOVEMBRE 2012, 18H55

NICOLAS LACHANCE

QUÉBEC – L’entreprise Arrimage du Saint-Laurent, qui est responsable d’une mystérieuse tempête de poussière rouge, a reçu mercredi un avis de non-conformité du ministère de l’Environnement.

«Dans l’avis, on demande un plan correctif d’ici le 20 décembre», a affirmé le porte-parole du ministère de l’Environnement, Frédéric Fournier. La compagnie devra décrire les mesures qui seront mises en place afin de corriger la situation ayant mené au déversement de métaux lourds et, conséquemment, la tempête de poussière.

Le ministère de l’Environnement a mentionné qu’une enquête était toujours en cours, concernant les méthodes de déversement d’Arrimage Québec, et ce, depuis l’incident du 26 octobre dernier. Un inspecteur a été dépêché sur les lieux afin d’y recueillir des échantillons et d’autres éléments d’enquête. Ces données serviront à élaborer la preuve et à déterminer les irrégularités ayant pu être commises par la compagnie.

Vers une poursuite?

Si cette enquête du ministère de l’Environnement détermine que la compagnie Arrimage Québec a mal agi lors du déchargement d’oxyde de fer, elle pourrait s’exposer à une poursuite pénale. Il faudra néanmoins attendre avant d’en connaître les conclusions.

M. Fournier ajoute que les analyses du ministère ne peuvent être comparées à celles effectuées par Véronique Lalande, la résidente de Limoilou qui a mis la puce à l’oreille aux autorités dans le dossier. Les échantillons de Mme Lalande démontraient une forte concentration de matériaux lourds dans la poudre rouge. Selon le ministère, la méthode de collecte d’échantillons utilisée par Mme Lalande n’est pas connue.

De plus, se disant toujours préoccupé par la situation, le ministère a rencontré les responsables du dossier à la direction régionale de la santé publique (DRSP), «On suit ça de près avec eux», a mentionné M. Fournier.

Arrimage modifie son approche

Du côté d’Arrimage Québec, les dirigeants ont fait appel à la firme Génivar afin de réviser l’ensemble de leurs procédures d’opération. L’entreprise a aussi assuré, hier, qu’elle prenait tous les moyens afin qu’un tel incident n’arrive plus.

Par exemple, la porte-parole Johanne Lapointe, précise que la compagnie a fait l’acquisition de plusieurs canons à neige supplémentaires servant à arroser la poudre rouge. De cette manière, le risque que la substance s’éparpille dans la nature est grandement réduit.

— Avec la collaboration de Andréanne Huot

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