Pourdre rouge: La Ville prudente | Journal de Québec.

PUBLIÉ LE: MARDI 18 DÉCEMBRE 2012, 20H11 | MISE À JOUR: MARDI 18 DÉCEMBRE 2012, 20H26

POUDRE ROUGE: la Ville prudente

NICOLAS SAILLANT

Véronique Lalande, qui a fait analyser le taux de particules de métaux lourds aux abords du port de Québec et dans d’autres secteurs, a présenté ses résultats.

Les résultats d’analyse dont une citoyenne de Limoilou est à l’origine, révélant des concentrations importantes de métaux lourds dans différents quartiers de Québec, préoccupent les élus, qui critiquent néanmoins la méthodologie des tests.

Véronique Lalande, qui a fait analyser le taux de particules de métaux lourds aux abords du port de Québec et dans d’autres secteurs, a présenté ses résultats mardi. Les tests en laboratoire ont démontré que les concentrations étaient jusqu’à quatre fois plus élevées que dans d’autres villes industrielles du monde.

«On est à deux, trois, quatre, cinq, six fois plus élevé que partout dans le monde pour des matières qui sont documentées comme ayant des impacts sur la santé publique. Le nickel, le cuivre principalement, ça, c’est inquiétant», a illustré Mme Lalande.

Le maire Régis Labeaume s’est dit préoccupé, mais il a ajouté qu’on ne peut pas conclure d’emblée à un problème de santé publique. «Mme Lalande, que je trouve très intelligente par ailleurs, fait de l’échantillonnage dans la rue ou sur les balcons et elle analyse ça. C’est certain qu’il y a des métaux là-dedans. Mais c’est dans la rue et pas nécessairement de l’atmosphère.»

Le maire souhaite donc attendre les résultats de l’étude du ministère de l’Environ­ne­ment avant de s’inquiéter, bien que son administration ait notamment annoncé que le balai mécanique serait passé plus souvent à Limoilou.

La ministre responsable de la région, Agnès Maltais, a aussi joué de prudence, préférant attendre les analyses du ministère. De son côté, la Direction de santé publique de Québec a témoigné sa préoccupation.

En se basant sur les résultats des tests de Mme Lalande, la médecin-conseil, Isabelle Goupil-Sormany, a d’emblée indiqué que «c’était une situation qui demande des réponses».

La compagnie Arrimage Québec réagira aujourd’hui au cours d’un point de presse.

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