Arrimage du Saint-Laurent : la poussière rouge n’est pas toxique | Québec Hebdo.

Publié le 19 Décembre 2012

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Arrimage du Saint-Laurent : la poussière rouge n’est pas toxique

Commentaires de Richard Thibault, porte-parole de la société Arrimage du Saint-Laurent.

Isabelle Le Maléfan

La société Arrimage du Saint-Laurent confirme sa responsabilité lorsque la poussière rouge s’est répandue dans Limoilou le 26 octobre. L’entreprise dément tout risque toxique. «La poussière de fer dispersée dans l’environnement n’était pas nocive pour la santé», souligne Richard Thibault, porte-parole de l’entreprise.

La société Arrimage du Saint-Laurent a également procédé à des analyses des matériaux transbordés sur ses installations. Des échantillons ont ainsi été prélevés, par les fonctionnaires du Ministère de l’environnement, directement dans la pile de produits déchargés, responsables de la poussière rouge. Ces échantillons ont été analysés par le laboratoire Maxxam, accrédité par le Ministère de l’environnement. «Les concentrations des métaux sont toutes inférieures aux critères de concentration maximale autorisés par le Ministère de l’environnement pour un terrain à vocation résidentielle», explique Marc Paquet, chimiste au laboratoire Maxxam.

Pour expliquer une telle différence entre leurs résultats et ceux de Véronique Lalande, habitante de Limoilou, Arrimage du Saint-Laurent évoque les techniques de recueillement des échantillons. «Il faut évidemment faire une distinction importante entre les particules qui sont en suspension dans l’air que l’on respire et ce qu’on peut ramasser par terre en grattant le sol, tout comme ce qui provient de nos installations et ce qui est produit par d’autres sources. Limoilou est un secteur semi-industriel de la Ville, il y a le port mais aussi les activités ferroviaires et les activités de transport par camions», argumente Richard Thibault, porte-parole de la société.

Un plan d’intervention de 7 millions de dollars

Suite à cet incident, la société Arrimage du Saint-Laurent a déployé un plan d’intervention de 7 millions de dollars pour ajouter de l’équipement additionnel comme de l’arrosage. «Nous avons confié à la compagnie, Génivar, le rôle de nous accompagner dans la révision de nos processus d’opérations pour trouver de nouveaux moyens d’éviter de tels accidents. Dans la nuit du 26 octobre dernier, la poussière s’est mise à lever et personne n’a rien vu. On en convient, il y a eu une erreur humaine. À cause des vents, la poussière s’est propagée dans l’environnement», détaille monsieur Thibault.

Les produits qui ne sont pas considérés comme dangereux sont traités en extérieur. «La rouille, le fer, le charbon font partie des produits qui sont transbordés à l’extérieur. Quand nous avons des minerais dangereux, ils sont traités à l’intérieur, pour éviter la dispersion de ces produits dans l’environnement», explique monsieur Thibault.

Malgré l’ensemble des mesures de sécurité mis en place à l’extérieur, le porte-parole de la société avoue que «ce genre d’accident peut arriver. Cela s’est déjà produit et va se reproduire, c’est certain car on transborde des produits d’un bateau à un autre qui font de la poussière. On m’arrivera jamais à empêcher cela. Notre objectif est de minimiser les inconvénients de cette dispersion.»

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