La poussière rouge n’était pas nocive, selon Arrimage Québec | Radio-Canada.

Mise à jour le mercredi 19 décembre 2012 à 18 h 06 HNE

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La poussière rouge n’était pas nocive, selon Arrimage Québec

Représentants ASL

La poussière rouge en provenance du port de Québec retrouvée dans le quartier Limoilou à la fin d’octobre n’était pas dangereuse pour la santé, selon de nouvelles analyses qui présentent d’importants écarts avec les résultats des tests demandés par des citoyens.

L’entreprise Arrimage Québec, qui est à l’origine de l’incident, a présenté mercredi les résultats de tests réalisés sur des échantillons recueillis par le ministère de l’Environnement, directement à la source du problème, soit au port de Québec.

Les analyses réalisées par le laboratoire Maxxam démontrent la présence de cuivre, de nickel et de zinc notamment, mais dans une concentration qui respecte les normes et qui est bien en deçà de celle retrouvée dans les échantillons prélevés par la citoyenne Valérie Lalande, qui réside dans le Vieux-Limoilou.

Par exemple, les résultats présentés par Arrimage Québec révèlent une concentration en nickel de seulement 11 mg/kg alors que les tests des échantillons de Valérie Lalande affichaient 474 mg/kg. Pour ce qui est du zinc, l’écart est également très grand. Les résultats de l’entreprise affichent une concentration de 20 mg/kg, alors que ceux de la citoyenne étaient de 998 mg/kg.

« Nous avons suivi une démarche scientifique à partir des échantillons prélevés par le ministère de l’Environnement et nous avons confié le travail à une entreprise reconnue et accréditée par le ministère. Une entreprise qui dit aujourd’hui qu’il n’y avait rien de dangereux dans ce matériau-là », a commenté le porte-parole d’Arrimage Québec, Richard Thibault.

L’écart entre les résultats s’expliquerait de plusieurs façons comme les techniques de prélèvement des échantillons ou une contamination croisée d’une autre source. « Si on retrouve des concentrations beaucoup plus fortes que ça ailleurs, c’est probablement que le terrain a été contaminé par d’autres sources, comme des activités de transport ferroviaire ou de transport par camion. Mme Lalande, par exemple, habite à l’ombre de l’échangeur Dufferin-Montmorency. Combien de milliers de voitures passent au-dessus de sa tête, des voitures qui elles aussi produisent des produits chimiques », explique Richard Thibault.

Des correctifs apportés

Arrimage Québec reconnaît sa responsabilité dans la présence de poussière rouge retrouvée dans Limoilou. L’entreprise dit avoir investi 7 millions $ pour mieux contrôler ses poussières. La direction doit rencontrer les fonctionnaires du ministère de l’Environnement au début du mois de janvier pour leur faire part des mesures qu’elle a mises en place pour éviter la dispersion de poussière rouge dans les quartiers avoisinants le port.

Le ministère de l’Environnement poursuit son enquête dans le dossier.

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