Arrimage Québec: des résultats très différents | Journal de Québec.

PUBLIÉ LE: MERCREDI 19 DÉCEMBRE 2012, 20H44 | MISE À JOUR: MERCREDI 19 DÉCEMBRE 2012, 20H53

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Arrimage Québec: des résultats très différents.

Représentant Arrimage Québec

«Il y a eu une espèce de confusion, a expliqué le porte-parole Richard Thibault. Photo: Jean-Nicolas Blanchet.

JEAN-NICOLAS BLANCHET

Arrimage Québec émet de sérieux doutes sur la validité des démarches de la citoyenne Véronique Lalande, qui a alerté l’opinion publique à la suite d’épisodes de poudre rouge à Québec.

Mardi, Mme Lalande a exposé les résultats d’analyses en laboratoire des échantillons qu’elle a prélevés. La conclusion : on retrouve à Québec des taux de concentration de métaux lourds de deux à six fois plus élevés que dans d’autres villes industrielles.

En conférence de presse, mercredi, Arrimage Québec a contre-attaqué en présentant ses propres résultats d’analyses d’échantillons prélevés à même ses installations du Port de Québec, lieu d’origine de la tempête de poudre rouge. Les analyses effectuées par un laboratoire privé démontrent l’inverse des résultat de Mme Lalande, soit qu’aucun des métaux analysés dans l’échantillon n’excédait la concentration maximale pour une zone résidentielle.

« Confusion »

«Il y a eu une espèce de confusion, explique le porte-parole d’Arrimage Saint-Laurent, Richard Thibault. Mme Lalande a fait un travail de sensibilisation important. Vous comprenez que ses analyses ne considéraient pas ce qui était dans l’atmosphère, ce sont des analyses de sols (…) Ce n’est pas parce que c’est par terre que c’est dans l’air».

Étonnamment, aucun membre de la direction d’Arrimage Québec ne s’est adressé aux médias. Seul Richard Thibault, un expert en gestion de crise recruté par l’entreprise et le chimiste Marc Paquet, de Maxxam Analytics, ont pris la parole.

L’entreprise est revenue sur l’incident de la poudre rouge du 26 octobre, dans Limoilou. «Une erreur humaine» qui peut arriver et qui peut se reproduire lors de déchargement de navire, a expliqué le porte-parole.

Joint mercredi, Véronique Lalande dit attendre les résultat des analyses du ministère de l’Environnement qui a prélevé des échantillons non seulement à l’intérieur des installations d’Arrimage du Saint-Laurent, mais aussi dans un autre secteur de Limoilou. Elle n’en démord pas, «mes analyse, c’est béton! (…) J’ai travaillé avec des experts dans le domaine, on a suivi la méthodologie à la lettre».

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