Publié le 8 janvier 2013 à 19h55
TVA Nouvelles
Année de records au port de Québec.
Crédit photo : archives TVA Nouvelles.
Le port de Québec conclut son exercice 2012 avec une série de records.
Il s’y est manutentionné 33,5 millions de tonnes de marchandises, une hausse de 12 % par rapport à 2011.
Puisqu’il s’y manutentionne relativement peu de conteneurs, le port de Québec n’a pas vraiment été affecté par la diminution d’activité dans ce secteur. Par contre, les transbordements de produits pétroliers, minerais et autres vracs solides, des activités importantes à Québec, ont connu des hausses significatives.
Seule ombre au tableau : cette affaire de poussière rouge qui s’est échappée des installations de transbordement de minerai. Là-dessus, le pdg du Port, Mario Girard, dit qu’il prône la tolérance zéro.
«On veut zéro poussière. C’est l’objectif qu’on poursuit, On n’est pas insensibles à cette affaire-là. J’estpère qu’il n’y a personne qui pense qu’une affaire de même, ça ne dérange pas les gens du Port de Québec et les opérateurs. On a tous été concernés par ça et très préoccupés. Et on va faire ce qu’il faut pour que ça n’arrive plus.»
Crédit photo : archives TVA Nouvelles.
Croisières en hausse
Dès le printemps dernier, les autorités portuaires s’attendaient à une forte reprise dans le secteur des croisières en 2012, après un relâchement en 2011.
La reprise a été au-delà de leurs espérances avec un total de 162 000 visiteurs : c’est 18 % de plus que le précédent record de l’année 2010.
D’ailleurs, pour 2013, on s’attend à une autre augmentation d’activité dans le secteur des croisières, entre autres, durant le printemps et l’été, des saisons où les navires de croisière se font généralement plus rares.
Projets d’expansion
Cela dit, l’administration portuaire a deux projets dans ses cartons.
D’abord, celui du réaménagement du bassin Louise, qui prévoit un hôtel et le réaménagement du Marché du Vieux-Port.
Et puis, à long terme, il y a celui d’expalsion dans le secteur compris entre l’estuaire de la rivière Saint-Charles et les battures de Beauport. Un projet de 500 millions auquel, aussi, on met la dernière touche.
