Publié le mardi 8 janvier 2013, 12h54.

Journal de Québec

Poussière rouge, des leçons à tirer.

ANNIE ST-PIERRE

La direction du Port de Québec maintient que la propagation de poudre d’oxyde de fer chez Arrimage Saint-Laurent, l’automne dernier, est un incident isolé causé par une erreur humaine, mais qui ne doit pas se répéter.

«En tant que port et locateur, on se sent concerné. Je n’ai pas de responsabilité, mais je ne peux pas me dégager les mains en disant que c’est la faute de l’opérateur», a dit hier le président du Port.

D’ailleurs, il tire des leçons de cette histoire soulevée par une citoyenne de Limoilou qui a fait produire une expertise sur la poudre rouge trouvée sur son balcon.

«On aurait peut-être pu intervenir plus tôt. On apprend avec ce genre d’événement», exprime-t-il. En novembre, des citoyens de Lévis ont aussi signalé au Journal la présence de nuages rouges à plusieurs reprises dans le secteur du port.

Des mesures

Mais Mario Girard insiste sur le fait que des chargements totalisant 32 millions de tonnes de marchandises ont été faits au port de Québec l’an dernier et que seul celui d’oxyde de fer d’Arrimage Saint-Laurent a posé problème.

Selon lui, les analyses produites par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs ont démontré que la quantité de poudre rouge répandue était inoffensive pour la santé.

Des canons à eau ont été installés, aux frais de la compagnie Arrimage Saint-Laurent, pour prévenir un nouvel incident. L’ajout de capteurs est envisagé. «On va faire ce qu’il faut pour que ça ne se reproduise pas», lance-t-il.

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