Première publication 27 mars 2013 à 19h28
TVA nouvelles
Nickel dans l’air de Limoilou : Un comité de vigilance sera créé
Un comité de vigilance sera créé pour assurer une veille sur les problèmes de pollution par les métaux dans le quartier Limoilou.
C’est ce qui ressort d’une rencontre qui a réuni le ministre de l’Environnement, Yves-François Blanchet, sa collègue responsable de la région de Québec, Agnès Maltais, et le pdg du Port de Québec, Mario Girard.
Ce comité, calqué sur celui qui surveille présentement l’incinérateur municipal, permettra de rassurer la population de Limoilou, croit la ministre Maltais.
«Si on voit le modèle qui s’est donné sur l’incinérateur, ça a permis d’avoir de bons résultats. les gens sont rassurés, ils savent qu’ils sont représentés par les gens du conseil de quartier, les gens du conseil municipal. Alors, c’est le genre de modèle qu’on pourra utiliser.»
Les ministres Yves-François Blanchet et Agnès Maltais, en compagnie du pdg du Port de Québec, Mario Girard (TVA Nouvelles)
Cette rencontre n’a cependant pas permis d’en apprendre plus sur l’origine de cette contamination au nickel qui affecte le quartier, selon des données du ministère de l’Environnement. Tant le ministre Blanchet que le pdg de l’Administration portuaire de Québec sont formels: on ne publiera aucune conclusion avant que les expertises aient été complétées.
«Sous prétexte de rassurer les gens, on nous demande des réponses avant qu’on les ait. On ne donnera pas des réponses incomplètes, des réponses incertaines, sur les enjeux en termes de santé qui vont venir de la Santé publique, ni sur l’identification de la source, tant qu’on n’aura pas un niveau de certitude adéquat», de dire le ministre de l’Environnement.
«Nous on fait des tests et, ce qu’on veut, c’est avoir de la rigueur dans toute l’analyse de la chose. Je le dis depuis le début: on collabore ensemble. Ce qu’on veut, c’est trouver avec rigueur la source du problème et, pour le moment, on n’a pas encore les données qui nous permettent d’affirmer quoi que ce soit», d’ajouter Mario Girard.
Ces résultats, on les promet pour bientôt. Peut-être en même temps, ou à peu près, que l’avis de la Direction régionale de la santé publique, qu’on attend pour la fin-avril.
