Arrimage refuse de prendre le blâme | Agence QMI.

Première publication 3 mai 2013 à 23h42, Agence QMI

Poussière de nickel dans Limoilou: Arrimage refuse de prendre le blâme

Le directeur général d’Arrimage du Saint-Laurent, Jean-François Dupuis. Crédit photo : Benoît Gariepy, Agence QMI.

Par Kathryne Lamontagne | Agence QMI

Bien qu’un rapport du ministère de l’Environnement l’accuse d’être responsable du problème de la poussière de nickel dans Limoilou, Arrimage du St-Laurent décline toute responsabilité.

Le directeur général de la compagnie a dévoilé, jeudi, son plan d’action pour diminuer les émissions de poussière provenant de ses opérations, tel que cela est exigé dans l’avis de non-conformité émis précédemment par le ministère de l’Environnement.

Si Jean-François Dupuis se dit convaincu que ces huit mesures correspondent en «tous points» aux recommandations de l’organisation gouvernementale, l’homme d’affaires refuse toutefois de reconnaître sa culpabilité dans cette affaire.

C’est qu’Arrimage St-Laurent est toujours en train de faire des «expertises» sur les rapports du ministère de l’Environnement et de la Santé publique, qui ne sont pas encore complétées. «On prend acte de ces rapports-là. Pour nous, c’est important la qualité de vie des gens dans Limoilou. On prend des mesures immédiatement parce qu’on ne pourrait pas se faire pardonner de ne pas prendre de mesures pendant X années alors que c’est en cours», a expliqué le directeur général.

Commentant brièvement les rapports, M. Dupuis a tout de même affirmé qu’il n’y avait «aucune preuve» que l’un de ses systèmes de transbordement est à l’origine du problème de la poussière de nickel dans Limoilou. «Il n’y a pas de concordance entre les navires, le transbordement des navires et ce que le ministère retrouve dans les capteurs», soutient-il, refusant d’admettre que la poussière de nickel retrouvée dans ce secteur provient de ses installations.

«Modèle»

Désirant devenir un «modèle» dans le domaine, Arrimage St-Laurent investit de 10 à 12 millions $ en systèmes de capteurs, d’arrosage, de nettoyage, de lavage, de clôtures et d’amélioration de l’étanchéité de ses installations, bien que les métaux continueront d’être entreposés à l’extérieur.

Le ministère de l’Environnement se serait d’ailleurs montré «enjoué» face à ces mesures, selon M. Dupuis. La compagnie devrait d’ailleurs effectuer une journée portes ouvertes de ses installations, à la fin de l’été, une fois que les travaux seront exécutés.

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