Poussière rouge : Québec promet un portrait complet dans les prochains jours | Le Soleil.

Publié le 24 octobre 2013 à 15h23 | Mis à jour à 15h23

Poussière rouge : Québec promet un portrait complet dans les prochains jours

Le ministre de l’environnement, Yves-François Blanchet. PHOTO IVANOH DEMERS, ARCHIVES LA PRESSE

ANNIE MATHIEU

(Québec) Exaspéré qu’il se dise «n’importe quoi» au sujet de la pollution de l’air autour du port de Québec, le ministre de l’Environnement, Yves-François Blanchet, promet de présenter un bilan complet de la situation dans les prochains jours.

En marge d’une conférence de presse portant sur le recyclage des matières organiques, jeudi, M. Blanchet a laissé savoir qu’il n’avait pas l’intention de se plier aux volontés d’Arrimage du St-Laurent, qui demande au gouvernement de rectifier les faits d’ici mardi concernant la provenance des émanations toxiques dans le port de Québec. La compagnie affirme que le ministère de l’Environnement n’a pas effectué son travail correctement puisqu’il n’aurait pas analysé certains échantillons de nickel.

«L’agenda du ministre de l’Environnement ne sera pas dicté par une entreprise du port. Il s’est beaucoup trop dit, absolument n’importe quoi dans ce dossier-là dans les derniers jours», a tonné Yves-François Blanchet. «Ce que je peux vous garantir c’est que dans les prochains jours, je vais présenter un bilan complet de cette situation et de ce dossier pour que l’on arrête de dire n’importe quoi et de faire dans certains cas une fâcheuse démagogie», a-t-il par la suite annoncé, sans donner davantage d’indications sur ce qui sera présenté.

«Mais ce qui est très clair et très exact et très précis c’est qu’il y a deux inspecteurs du ministère de l’Environnement qui, le 8 octobre, se sont fait interdire l’accès au site, comme il est très clair que l’on a identifié le secteur d’où venaient les poussières. On a identifié un secteur, ce secteur-là est occupé par des entreprises», a ajouté le ministre.

Ce dernier n’a pas souhaité répliquer au président-directeur général du Port de Québec, Mario Girard, qui l’accusait dans les pages du Soleil de faire «de la petite politique» et du «bashing» sur son organisation. «La dernière chose que j’ai envie de faire c’est de commencer à répondre à ce genre d’intervention. Si on fait des commentaires sur la base du fond, du contenu, des enjeux, de la sécurité des citoyens, la santé des citoyens qui sont mes seules véritables préoccupations, ça va me faire un plaisir de répondre. Mais ma foi, se traiter de noms ne me semble pas une excellente approche», a-t-il laissé tomber.

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