Publié le 20 janvier 2014, Journal Le Québec Express
Ottawa renvoie le dossier de la poussière de Limoilou à Québec
© (Photo archives) Un nouvel incident de poussières a été signalé au-dessus des installations du port de Québec, cette fin de semaine.
Isabelle Le Maléfan
Ottawa ou Québec, dans le dossier de la poussière rouge et de la poussière de nickel de Limoilou, les gouvernements se renvoient la balle. Le gouvernement fédéral estime que ce dossier dépend du ministère québécois de l’Environnement.
Alors qu’un nouvel épisode de poussière rouge vient d’être révélé par les citoyens du quartier de Limoilou, Ottawa considère que ce dossier relève du ministère québécois de l’Environnement.
Politiciens et citoyens sont exaspérés par cette situation. La ministre fédérale de l’Environnement, Leona Aglukkaq, fait savoir, par courriel, que «le minerai de nickel ne fait pas partie des substances réglementées». Cette dernière précise également que l’autorité compétente est bien le ministère québécois de l’Environnement.
Que ce soit Québec Solidaire, le Parti libéral ou encore Véronique Lalande, la première citoyenne qui a tiré la sonnette d’alarme, tous déplorent cet échange. «La réponse de Mme Aglukkaq est quand même passablement troublante. Elle montre qu’elle ne veut pas assumer la responsabilité dans ce dossier-là, mais l’autre chose qui est intéressante, c’est que ça entre en contradiction avec les prétentions d’Arrimage Québec, comme quoi Environnement Québec n’aurait absolument pas d’affaire là-dedans», répond le député Raymond Côté, aux médias.
En effet, Arrimage Québec, l’entreprise impliquée dans différents épisodes de poussières, a toujours soutenu que le problème relevait de la seule compétence du fédéral.
Rappelons que l’entreprise a reçu un avis de non-conformité pour des poussières dispersées sur le quai et dans le fleuve le 9 janvier.
Le Québec Express, membre du Groupe Québec Hebdo
