Front commun pour forcer le Port à communiquer | Le Canada Français.

Publié le 25 février 2014 | Le Canada Français

Front commun pour forcer le Port à communiquer sur la qualité de l’air

Isabelle Le Maléfan

Les citoyens qui vivent aux abords du Port de Québec peuvent se réjouir de la décision prise par plusieurs entités. En effet, le Comité de vigilance des activités portuaires, la Direction de la santé publique, le ministère de l’Environnement et Vigilance Port de Québec ont décidé de faire front commun pour forcer l’administration portuaire à dévoiler les informations concernant la qualité de l’air près de ses installations.

«Je ne peux qu’applaudir cette nouvelle», lâche Geneviève Dubé, présidente du conseil de quartier Vieux-Limoilou et membre du Comité de vigilance des activités portuaires du Port de Québec.

Tous reprochent au Port de retenir des informations et de ne pas collaborer. «Il faut essayer de faire pression sur le Port de Québec pour que la situation change et qu’elle change rapidement», poursuit-elle.

Car pendant ce temps, les citoyens n’ont aucune idée de ce qu’ils respirent.

«Je souhaite qu’avec ce front commun, le Port de Québec comprenne les risques et réagisse. C’est un acteur qui doit avoir moins d’impact sur l’environnement. Il faut qu’il comprenne cela rapidement. Et avec ce front commun, je suis confiante», assure Geneviève Dubé.

A cela, la compagnie Arrimage Québec se dit «consciente que ses activités industrielles doivent cohabiter avec la population avoisinante.»

Arrimage Québec se défend

«Comment peut-on nous accuser de manquer de transparence à l’égard d’un comité pour lequel on ne nous a jamais rien demandé ? Quelles sont les questions précises qui ont été posées à Arrimage par le Comité et auxquelles la ministre fait référence pour affirmer que nous n’avons pas répondu et manqué de transparence?», questionne Jean-François Dupuis, vice-président d’Arrimage Québec.

Bien qu’Arrimage Québec ne fasse pas partie du Comité de surveillance du Port, l’entreprise siège sur le comité de la qualité de l’air dans Limoilou, mis sur pied par la direction de la Santé publique.

«Arrimage participe également aux réflexions du comité de relations avec les citoyens du Port de Québec et répond positivement à chaque fois qu’une demande d’information lui est faite, que ce soit par ce comité, la Santé publique, la Ville de Québec ou même le ministère de l’Environnement. L’entreprise a investi près de 15 M$ pour mieux contrôler ses opérations portuaires et limiter les poussières provenant de ses installations. Arrimage du St-Laurent travaille constamment à améliorer le système déployé», tient à préciser la direction d’Arrimage Québec.

Québec Express, membre du Groupe Québec Hebdo

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