Demande d’autorisation en recours collectif entendue | Journal de Québec.

JOURNAL DE QUÉBEC, PUBLIÉ LE: JEUDI 01 MAI 2014, 23H22 | MISE À JOUR: VENDREDI 02 MAI 2014, 24H05

POUSSIÈRE ROUGE | RECOURS COLLECTIF

Demande d’autorisation en recours collectif entendue

PHOTO D’ARCHIVES, COURTOISIE, Un nuage de poussière rouge à Québec et à Lévis.

KATHLEEN FRENETTE @

La requête en recours collectif devant la Cour

La demande d’autorisation pour exercer un recours collectif contre Arrimage Québec et le Port de Québec a été entendue, hier, et le juge pourrait rendre une décision rapidement pour les 50 000 personnes affectées par l’épisode de «la poussière rouge» en 2012.

Un premier recours collectif vise la période du 26 octobre 2012 alors qu’un deuxième couvre les semaines suivantes, où différents épisodes ont eu lieu, semaines qui ont été très éprouvantes pour les résidents du quartier Limoilou, lorsqu’ils ont été recouverts par les émanations provenant du Port de Québec.

Hier, seule la demande d’autorisation concernant le recours de la journée du 26 octobre 2012 a été entendue.

D’entrée de jeu, Arrimage Québec a admis que le bris d’un canon à eau serait responsable de la propagation de la poussière qui s’est faite dans la nuit du 25 au 26.

Jusqu’à 150 M$

Dans le but d’être dédommagés, les citoyens réclament donc une somme de 1000 $ par année, et ce, depuis novembre 2010, puisque selon les capteurs du ministère de l’Environnement, les normes admises ont été dépassées à partir de cette date.

Si le recours est accepté comme demandé sur tout le territoire de La Cité-Limoilou, cela pourrait donc coûter jusqu’à 150millions de dollars àArrimage Québec.

En plus de cette somme, les résidents réclament des dommages punitifs qui auront à être évalués par le juge au procès et des compensations financières pour la perte de la valeur immobilière de leur résidence.

Ils veulent également qu’une injonction permanente soit émise pour que cesse définitivement toute émanation de poussière dans le secteur.

Les citoyens demandent donc à ce que soit mis en place un comité de suivi, des stations de mesures en nombre suffisant et que soit communiqué, sur une base régulière au comité de suivi, l’ensemble des données recueillies.

Toxique

Rappelons qu’à la suite de l’épisode du 26 octobre 2012, les deux requérants qui portent le recours collectif ont, de leur propre chef, collecté et fait analyser les échantillons de la poussière qui se retrouvait sur leur balcon par un laboratoire privé.

Ce dernier a révélé que dans la fameuse poussière, il y avait présence «d’arsenic, de cuivre, de fer, de plomb, de zinc et de nickel».

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