Première publication 14 mai 2014 à 13h44, TVA Nouvelles et Agence QMI
Projet d’expansion: Le Port de Québec garde le cap
Le Port de Québec maintient le cap sur son projet d’expansion vers la baie de Beauport.
L’Admistration portuaire l’a confirmé ce matin à l’occasion de sa réunion publique annuelle.
Le projet, qui se chiffre en centaines de millions $ sera déposé dans quelques semaines auprès des autorités fédérales, aux fins d’approbation et de financement, et les dirigeants du port soutiennent que sa réalisation est essentielle.
Rien pour satisfaire les citoyens présents, déjà échaudés par les problèmes de poussière des installations de transbordement de minerai.
Des problèmes qui ont amené des investissements de 20 millions $, au cours de la dernière année, dont les trois quarts sont venus d’Arrimage Québec, pour l’installation de capteurs de poussière, de canons à eau et d’un système de surveillance de la qualité de l’air en temps réel.
L’Administration portuaire a beau promettre que les données recueillies par ses capteurs de poussière seront rendues publiques d’ici à la fin de l’année, ce n’est pas suffisant pour les citoyens, qui réclament que toutes ces opérations de transbordement se déroulent sous couvert. Mais le Port s’y refuse, disant que cela nécessiterait des investissements de l’ordre de 100 M$.
On a également appris que l’Administration portuaire, jusqu’ici, a dépensé 1 M$ en frais d’avocats et autres pour se défendre contre les citoyens qui veulent intenter un recours collectif à la suite d’épisodes de poussières sur le quartier Limoilou.
Profits en baisse
Cela dit, le bénéfice net du Port de Québec a fondu, l’année dernière, passant de 13,2 millions $ en 2012 à 5,2 millions $.
Selon le président-directeur général, Mario Girard, tous les ports situés le long de la voie maritime du Saint-Laurent et des Grands-Lacs ont connu en moyenne une baisse du tonnage manutentionné de l’ordre de 5,12 %.
Près de 27 millions de tonnes ont été transbordées au Port de Québec, l’année dernière. Plusieurs raisons expliquent la diminution du tonnage : l’arrêt temporaire des activités de la raffinerie Valero pour des travaux d’entretien, la restructuration du secteur des céréales à la suite de l’abolition de la Commission canadienne du blé, les conditions climatiques difficiles, début-2013, etc.
Silos à granules
Enfin, ce n’est pas avant l’automne qu’on va connaître la nature des aménagements qui seront faits autour des dômes d’entreposage de granules de bois du secteur du Foulon.
On s’attend à ce que les premières esquisses du prolongement de la promenade Samuel-de-Champlain, dans le secteur soient dévoilées sous peu et c’est à partir de ces esquisses qu’on pourra élaborer sur la manière de mieux intégrer les silos à granules dans leur environnement.
