Recours collectif contre le Port de Québec | Journal de Québec.

JOURNAL DE QUÉBEC, PUBLIÉ LE: MERCREDI 22 OCTOBRE 2014, 17H29 | MISE À JOUR: MERCREDI 22 OCTOBRE 2014, 17H58

Recours collectif contre le Port de Québec

PHOTO D’ARCHIVES, COURTOISIE

KATHLEEN FRENETTE @

Une victoire importante a été remportée, mercredi, par Véronique Lalande et Louis Deschesne qui se sont vu autoriser à mener un recours collectif en dommages et intérêts contre la compagnie Arrimage Québec et l’Administration portuaire de Québec dans le dossier de la poussière rouge.

Dans le cadre de ce recours, le Tribunal aura à déterminer si «les intimés ont été négligents dans la gestion de leurs équipements» et si les membres du groupe «ont été exposés à des nuisances anormales liées aux activités des intimées».

La cour devra également statuer à savoir si les membres du groupe et propriétaires d’immeubles dans un quadrilatère bien précis sont en droit de réclamer conjointement et solidairement une somme de 2000 $ pour l’ensemble des frais de nettoyage et un montant de 1000 $ pour les «troubles et inconvénients liés à l’exploitation de poussière suite à l’incident du 25 octobre 2012».

Zone « rouge »

La «zone» ciblée par le recours se situe, pour le secteur du «Vieux-Limoilou, au sud de la 18e Rue qui devient ensuite le boulevard Wilfrid-Hamel jusqu’à Marie-de-l’Incarnation et entre Henri-Bourassa et la Rivière Saint-Charles».

Pour le secteur Saint-Roch, «entre la rivière Saint-Charles et le boulevard Charest et entre Lesage et Langelier».

Pour le secteur Saint-Sauveur et Saint-Malo, entre Charest et Arago, et ce, entre Langelier et Marie-de-l’Incarnation et entre la rivière Saint-Charles et Charest, et ce, entre Langelier et Marie-de-l’Incarnation».

Finalement, pour le secteur Maizerets, «entre le domaine Maizerets et les rues Trinité, Villebon et Montmorency».

Le dossier a donc été confié au juge en chef associé qui aura à déterminer dans quel district le recours collectif sera entendu et le juge qui sera désigné pour entendre la cause.

Arsenic et cuivre

Rappelons qu’à la suite de l’épisode d’octobre 2012, les deux requérants qui portent le recours collectif ont, de leur propre chef, collecté et fait analyser les échantillons de la poussière qui se retrouvait sur leur balcon par un laboratoire privé.

Ce dernier a révélé que dans la fameuse poussière, il y avait présence «d’arsenic, de cuivre, de fer, de plomb, de zinc et de nickel».

via Recours collectif contre le Port de Québec | Poussière rouge | Faits divers et j.

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