Première publication 21 juillet 2015 à 12h31 | TVA.
Poussière rouge dans Limoilou: Autres contaminants préoccupants
TVA Nouvelles
Ce n’est pas le nickel qui préoccupe le directeur de la santé publique (DSP) de la Capitale-Nationale, mais bien la présence d’autres contaminants dans l’air dans le secteur de Limoilou.
Le Journal de Québec a mis la main sur un projet de rapport du DSP qui rapporte que le nickel contenu dans la poussière rouge représente un risque «négligeable» de cancer pour la population du quartier. Le rapport final devrait être rendu public en août.
La santé publique souligne aussi que le nickel dans l’air ambiant peut présenter un risque de «pathologies allergiques», surtout chez les «personnes sensibilisées». Le risque de maladies chroniques, comme l’asthme et la bronchite, est jugé «acceptable» également.
Selon ce nouvel avis, «d’autres contaminants sont encore plus préoccupants pour la santé de la population de ce secteur. Ainsi, ce qui importe le plus d’un point de vue de santé publique, c’est la charge de poussières de toute nature».
On mentionne entre autres le monoxyde de carbone, l’ozone et l’oxyde d’azote.Le Port de Québec et la compagnie Arrimage Québec ont investi 27 millions $ dans la dernière année pour diminuer l’impact de la poussière rouge dans Limoilou. Ils ne feront pas de commentaires sur ces informations.
Rater la cible
Selon le Comité vigileance Port de Québec, la santé publique rate la cible en se concentrant uniquement sur le nickel et non sur l’ensemble des polluants.
«On a senti auprès de la santé publique qu’on cherchait vraiment à limiter le plus possible le sujet de l’étude pour en arriver avec des conclusions qui rassuraient la population. Je ne peux pas être plus déçue d’un acteur que la santé publique dans l’ensemble de ce dossier-là.», conclut Véronique Lalande.
