Le comité de vigilance du »port de Québec piétine | TVA.

Première publication 24 février 2014 à 19h25,
TVA Nouvelles

Le comité de vigilance du »port de Québec piétine

Crédit photo : archives, TVA Nouvelles

Un an après sa mise sur pied, le comité de vigilance sur les  activités du port de Québec arrive à un constat d’échec.

«On essaie de faire des travaux de vigie qui ne sont pas faciles à faire. On ne «vigile» pas beaucoup. comme on dit», admet la conseillère municipale Suzanne Verreault.

Créé par la Ville de Québec et le gouvernement du Québec, le comité a peine à obtenir de l’Administration portuaire de Québec les données dont il a besoin pour savoir quoi surveiller. il est formé de représentants des quartiers Limoilou, Maizerets et du Cap-Blanc, de la Ville de Québec, du ministère de l’Environnement et de l’Administration portuaire de Québec.

Les gens du comité de sont réunis lundi au bureau de la ministre responsable de la région de Québec, Agnès Maltais, pour faire le point et voir s’ils n’auraient  pas eux-mêmes en leur possession des données à partager qui leur permettraient de se faire une tête.

«Un an plus tard, on échange des données, mais on fait face à des entreprises qui, résolument, résistent à la transparence. Ce qu’on fait, c’est qu’on va essayer de ramasser un maximum de données avec ce qu’on peut faire, parce qu’il y a une résistance. Il y a des gens qui ont des grosses entreprises, en plein coeur de la ville, là où il y a des citoyens qui vivent, et ils ne veulent pas répondre à nos demandes. Ça n’a pas de sens», peste Agnès Maltais.

(TVA Nouvelles)

Derrière tout ça, des épisodes de poussière provenant des installations de transbordement de minerai en vrac du port de Québec. Des incidents qui ont envenimé les relations entre, d’une part, l’Administration portuaire et Arrimage Québec, propriétaire exploitant des installations, et, d’autre part, les citoyens, la Ville et le gouvernement du Québec.

Derrière cela, aussi, la délicate question du partage des juridictions entre Ottawa et les provinces, le port de Québec et ses terrains étant de juridiction fédérale.

Et puis, pour compliquer le tout, une demande de recours collectif déposée par une citoyenne de Limoilou contre Arrimage Québec et l’Administration portuaire de Québec.

via Le comité de vigilance du »port de Québec piétine.

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