Une initiative citoyenne de vigilance…


L’initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec est un regroupement de citoyens qui s’est donné comme mission de colliger et diffuser l’information sur les impacts environnementaux des activités industrielles au Port de Québec.


Couverture Livre Chantal Pouliot


Commentaire

Une initiative citoyenne de vigilance… — 254 commentaires

  1. Il me semble que ce dossier est bloqué, essentiellement parce que la constitution est interprétée (mal interprétée?) comme autorisant au Port de Québec de bafouer exigences des lois environnementales du Québec. Ce n’est pas le Port d’Ottawa à Québec, c’est le Port DE QUÉBEC ! Si on avait le pouvoir réel de changer la constitution, on aurait facilement mis fin à cette poussière toxique il y a longtemps, parce que cette situation n’a aucun sens. Ca continue en partie parce que la constitution est bloquée. Est-ce le temps de corriger la constitution ? Pour que la constitution dise clairement que le Port DE QUÉBEC est obligé de respecter les lois DU QUÉBEC, en matière d’environnement, sans exception ?

  2. Cette poussière ne tombe pas uniquement sur nos balcons. Elle tombe également dans la rue et sur les trottoirs. Soulevée par le trafic automobile fait en sorte qu’une marche de santé n’en est plus vraiment une par temps sec.

    • En effet Claude! Ce temps de l’année, où tous les dépôts de l’hiver se retrouvent concentrés et où les vents forts du Nord-Est sont fréquents, est propice à un brassage de poussière toxique. Pour une personne Atopique (prédisposée et sensible aux allergies) comme moi c’est particulièrement difficile.

  3. LIMOULOU ( variation sur l’air connu Liverpool chanté Par Renée Martel )
    Des fumées empoisonnées coiffent la ville d’ocre de rouge et de violet
    Limoilououuuu!
    Un cargo perdu dans le brouillard dégage du nickel de AIM et d’Arrimage
    Et là-haut sur le pont d’acier qui grince dans le vent
    L’un vers l’autre ce soir-là s’approchent du quartier et des gens
    Limoilou … Limoilou

    Une grue géante amène à quai le zinc, le nickel le bauxite et la congestion
    Dans un grand soleil de projecteurs et de poussière de charbon et pollution
    Et là-haut sur le pont d’acier la calamité fait son chemin
    Mais sans un regard le maire laisse faire et ne fait rien

    Limoulou, Limoilou

    Deux milles ouvriers quittent l’usine et rentrent chez eux dans l’hiver
    Et tombe la nuit, tombe la mort sur les navires et sur la mer
    Et là-haut sur le pont d’acier les yeux noyés de pleurs
    Les citoyens poussent des pleurs pareils aux cris des remorqueurs

    Limoilou, Limoilou
    Et là-haut sur le pont d’acier les yeux noyés de pleurs
    Les citoyens poussent des pleurs pareils aux cris des remorqueurs
    Limoilou, Limoilou

    Adaptation Pierre Véronneau 8 avril 2015

  4. Bonjour – Je désire rejoindre Véronique Lalande afin de lui proposer une «entrevue» qui serait diffusé dans le cadre d’un futur cours en «santé communautaire» en sciences infirmières à l’université Laval. Mon nom est Bernard Roy et comme professeur je suis porteur d’une posture qui considère que «santé publique» et «santé communautaire» ne sont pas du tout la même chose. De fait, j’estime que les milieux de la santé ont déserté le champs de la santé communautaire aujourd’hui occupé par des citoyennes et des citoyens qui portent le flambeau sans le soutien – avec peu de soutien – de la santé publique. Si Madame Lalande accepte j’irais à sa rencontre avec une caméra… Voilà!

  5. Bonsoir à tous,

    Veuillez noter qu’en date du 20 novembre 2015 nous avons pris la décision de nous retirer des travaux du Comité de vigilance des activités portuaires pour nous recentrer sur la mission première de l’initiative et mieux investir nos énergies. Vous pouvez prendre connaissance de la lettre complète présentant le détail dans l’onglet Documents sous le menu Initiative citoyenne.

    • Quand la formation d’un comité ne sert qu’à « noyer le poisson » et à sauver les apparences, faut pas hésiter à se soustraire de cet « écran de poussières ». Comme idée, nous pourrions envoyer des miroirs aux membres du comité pour leur prochaine réunion pour dénoncer symboliquement que c’est surtout à leur images que les intervenants ont à coeur! D’une façon pro-active, on pourrait dresser une liste de conditions à remplir par le comité pour qu’il passe du mode « écran de poussières » au mode « on agit pour régler le problème ». Car il faut d’avantage préciser nos demandes et conditions pour qu’une stratégie de la chaise vide aient de bons résultats. Le message qui doit passer est: « On est obligés de quitter car ils ne veullent rien faire ET nous sommes prêts à revenir quand le comité sera efficace »

  6. Bonjour,

    J’ai emménagé dans le Vieux-Limoilou en juillet 2010. En 2011, j’ai commencé à faire des sinusites à répétition. Avant d’arriver à Limoilou, j’habitais Ste-Foy et je n’avais pas de problème de sinusite, zéro! Encore aujourd’hui j’habite le secteur et j’ai toujours le même problème. J’ai toujours eu une réticence à mettre cela sur la faute de l’environnement qui m’entoure de peur de passer pour un hurluberlu. Par contre avec tous ces épisodes de pollution dévoilés au grand jour (et bien visible sur mon auto, galerie, rebord de fenêtre, etc), j’en viens à me dire que c’est peut-être possible. Heureusement, je ne pense pas habiter cet endroit bien longtemps encore…

    • Bonjour Laurent,

      Ce que vous rapportez est maintenant devenu un triste classique, et ressemble à ma propre histoire. Allergies, sinusites, eczéma, yeux qui piquent… et symptômes coïncident avec l’arrivée dans le quartier et diminuent quand on s’en éloigne. Malheureusement les autorités s’obstinent à ne pas vouloir nommer un chat un chat. N’hésitez pas à communiquer vos observations et vos craintes directement au Dr François Desbiens à la tête de la Direction de la santé publique de la Capitale-Nationale

  7. Nous avons de la poussière grise sur la rue St-Paul depuis des années. Une seule pluie salit les meubles de galerie et les vitres. En 1990 il passait environ 5 vannes d’huile par semaine. Aujourd’hui il en passe peut-être 50 par jour. Le coin de rue St-Paul/Vallières et Jean-Lesage est rempli de trous depuis des années et mon con do vibre à chaque fois qu’un autobus ou une vanne rentre dedans.

    • Bonjour Jacques,

      La situation que vous rapportez nous a été plusieurs fois rapportées et nous avons été à même de la constater de visu. Pour votre secteur, ce que vous décrivez est vraisemblablement dû à la manutention et la production de ciment par Béton Provincial à la pointe du secteur de l’Estuaire juste derrière la BUNGE. L’effet de la pluie est aussi caractéristique, nous venons encore une fois de le vivre avec la pluie d’hier. Les différentes opérations mettent en suspension de fine particule. Les plus grosses retombent graduellement, mais les précipitations rabattent aux sols les plus fines. Finalement, les camions que vous décrivez (citernes avec des espèces de pis en métal) sont aussi dédiés au transport de composés de ciment. Il n’y a qu’a prendre un burger sur la terrasse de Chez Victor pour les compter par dizaines. En grand merci de votre témoignage et n’hésitez pas à nous faire parvenir des images.

  8. Dommage que le journaliste du SOLEIL de passage le dimanche 16 novembre à l’Espace 400e ait raté Mme Lalande. J’ai remarqué la présence de plusieurs utilisateurs des marinas durant mon passage entre 11h et 12h30.

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