Première publication 28 mars 2013 à 18h57
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Nickel et autres contaminants: 100 000 $ pour scruter l’incinérateur de Québec
Comme l’annonçait le maire Régis Labeaume, samedi, la Ville de Québec va faire passer son incinérateur au peigne fin au cours des prochaines semaines.
Aujourd’hui, le comité exécutif de la Ville a octroyé deux premiers contrats, totalisant 87 980 $, à Consulair Gaston Boulanger une entreprise de Québec. Son mandat: vérifier le contenu des émanations de l’incinérateur et faire l’analyse des échantillonnages qui avaient été effectués précédemment.
Deux autres études vont s’ajouter sous peu, si bien que la Ville engagera plus de 100 000 $ dans l’opération.
Au cours des prochaines semaines, on va donc analyser tout ce qui sort de l’incinérateur: la fumée, la poussière, les cendres volantes et les résidus métalliques brûlés. L’objectif est de savoir si l’incinérateur a un rôle à jouer dans la contamination de l’air dans le quartier.
Tout cela fait suite à publication de données sur une concentration inquiétante de nikel dans l’air du quartier Limoilou, où se trouve l’incinérateur. Des installations portuaires ont aussitôt été pointées du doigt, mais l’incinérateur municipal pourrait aussi être une source de contamination.
Les résultats de ces analyses seront connus après le dépôt de l’avis de la Drection de la santé publique sur la contamination de l’air de Limoilou, fin-avril.
En attendant, le ministre de la Santé, Réjean Hébert, continue de demander aux citoyens de Limoilou d’être patients et de faire confiance au travail de la Direction de la santé publique.
«Si c’était un problème urgent, au niveau de la santé, on aurait tout de suite pris des actions. Ce n’est pas un problème urgent, ce sont des effets à long terme.On va prendre quelques semaines pour bien documenter ça et informer la population convenablement.»
