Arrimage Québec s’ajuste | Journal de Québec.

PUBLIÉ LE: MARDI 09 AVRIL 2013, 20H42 | MISE À JOUR: MARDI 09 AVRIL 2013, 20H51

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Arrimage Québec s’ajuste

Selon Véronique Lalande, la citoyenne qui a averti les autorités de la présence de poussière dans l’atmosphère, le geste d’Arrimage est bien, mais restant toutefois loin de ce qu’elle attend des entreprises portuaires. © LES ARCHIVES JEAN-FRANCOIS DESGAGNÉS

NICOLAS LACHANCE

QUÉBEC – Afin de rassurer les citoyens, la compagnie Arrimage du Saint-Laurent déploie un réseau de quatre capteurs de poussière et a engagé un conseiller spécial en matière environnementale.

Les épisodes de poussière rouge et les doutes concernant leur possible implication dans la dispersion de particules de nickel à Limoilou ont poussé Arrimage Québec à améliorer ses installations portuaires. «Le réseau de capteurs de poussières nous offrira une mesure de sécurité additionnelle et nous permettra de nous ajuster rapidement en cas de problème», a déclaré Jean-François Dupuis, directeur général d’Arrimage du St-Laurent.

Au total, quatre capteurs ont été installés autour du terminal, principalement là où les vents sont dominants. Donc, à l’aide d’un système de monitorage qui enregistre des données précises sur la quantité de poussière dispersée dans l’atmosphère, Arrimage estime qu’elle pourra mieux contrôler ses opérations et tenir compte de la santé des citoyens qui vivent près du port. «Avec l’arrosage, c’est un moyen supplémentaire pour sécuriser», a relaté Johanne Lapointe, la relationniste d’Arrimage.

De plus, Jean-François Simard, l’ancien ministre de l’Environnement sous le gouvernement Landry, a été engagé à titre de conseiller spécial en matière environnementale. «Il est là pour nous conseiller sur les meilleures pratiques environnementales, que ce soit les moyens et le suivi de nos installations», a relaté la relationniste.

Citoyens mitigés

Selon Véronique Lalande, la citoyenne qui a averti les autorités de la présence de poussière dans l’atmosphère, le geste d’Arrimage est bien, mais restant toutefois loin de ce qu’elle attend des entreprises portuaires. «C’est bon, mais encore une fois, je trouve que ça manque de détails, a mentionné Mme Lalande. Pour ce qui est de M. Simard, c’est un bien brave type, mais ses compétences en géochimie et en science de l’environnement me semblent assez limitées.»

La citoyenne souligne notamment qu’il est temps de revenir au point de départ et que ce soit le Port de Québec et pas seulement les compagnies comme Arrimage qui change leurs méthodes. «Toutes les interventions sont bonnes, mais il est temps que le Port cesse de travailler à la pièce. On avance toujours en termes d’incident alors qu’il devrait y avoir en place un plan global», a affirmé Mme Lalande.

Par ailleurs, demain, les journalistes auront accès aux installations d’Arrimage Québec dans le cadre d’un arrivage de nickel au port. La formule sera la même que celle vécue par les représentants des gouvernements il y a trois semaines, alors que les journalistes pourront assister au déchargement du métal lourd.

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