Publié le 27 juin 2013 à 19h26 | Mis à jour le 27 juin 2013 à 19h26, Le Soleil.
Inspectrice refusée chez Arrimage du St-Laurent: un «imbroglio de communication»
Alertée par deux citoyens, qui ont fourni des photographies prises de Lévis en appui de leur plainte, une intervenante d’Urgence-Environnement a cherché à obtenir un accès aux quais 50 à 53 vers 20h30, soit environ deux heures après les faits allégués. Cela lui a été refusé sous prétexte qu’elle devait d’abord annoncer sa visite. PHOTO FOURNIE PAR VIGILANCE PORT DE QUÉBEC
ANNIE MORIN
(Québec) Le Port de Québec n’était pas en mesure, jeudi, de détailler la chaîne des événements ayant fait en sorte qu’une inspectrice d’Urgence-Environnement n’a pu avoir accès aux installations fédérales, mardi.
Mario Girard, président-directeur général de l’Administration portuaire, s’est contenté de dire qu’il y a eu un «imbroglio de communication». Il a également rappelé les règles de sécurité très strictes limitant les déplacements sur le territoire du Port. M. Girard a déjà dit oui à une rencontre avec le ministre provincial de l’Environnement, Yves-François Blanchet, «pour s’assurer d’avoir un modus operandi qui sera conforme» aux exigences réglementaires et aux attentes de chacun.
«On a toujours dit qu’on allait collaborer et on va continuer», a assuré le grand patron du Port. Celui-ci a par ailleurs confirmé la version d’Arrimage du St-Laurent, soit qu’une tempête de sable à la plage de la Baie de Beauport serait à l’origine du nuage de poussière aperçu par des citoyens de Lévis. Les bandes vidéo du Port en feraient la preuve. Le directeur général de la Baie de Beauport, Daniel Robitaille, a témoigné dans le même sens, jeudi.
