PUBLIÉ LE: LUNDI 24 FÉVRIER 2014, 22H06 | MISE À JOUR: LUNDI 24 FÉVRIER 2014, 22H09, Le journal de Québec.
Maltais réclame de la transparence dans le dossier de la qualité de l’air
La ministre veut un portrait plus complet de la situation. La ministre Agnès Maltais a fait le point sur les travaux du comité de vigilance entourée de la conseillère Suzanne Verreault (à droite) et de la citoyenne Véronique Lalande (à gauche). PHOTO JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS
MARC-ANDRÉ GAGNON @
À quelques jours du déclenchement probable d’élections, la ministre responsable de la Capitale-Nationale, Agnès Maltais, réclame davantage de transparence de la part du Port de Québec et d’Arrimage du Saint-Laurent dans le dossier de la qualité de l’air.
Une rencontre au sommet a eu lieu hier après-midi, au cabinet de la ministre Maltais, avec la conseillère municipale et présidente du comité de vigilance des activités portuaires, Suzanne Verreault, et la citoyenne Véronique Lalande, notamment.
Cette dernière, qui ne s’attendait pas à se retrouver devant autant de journalistes à la sortie de sa rencontre avec Mme Maltais, a plus tard laissé entendre que celle-ci avait été très active dans le dossier.
Près d’un an après la mise sur pied du comité de vigilance, «il était temps de dresser un bilan», a expliqué de son côté Mme Verreault.
Plus de données
Le bilan s’est résumé en peu de mots: l’administration portuaire et son client Arrimage du Saint-Laurent ont si peu collaboré aux travaux du comité que tous ont l’impression de «courir après leur queue», comme l’a illustré Mme Lalande.
«On fait face à des entreprises qui, résolument, résistent à la transparence», a déploré Mme Maltais.
La ministre responsable de la région s’est engagée à ce que les différents ministères et instances gouvernementales impliqués, tant à la santé qu’à l’environnement, mettent tout en œuvre afin de dresser un portrait encore plus précis de la situation de la qualité de l’air dans les quartiers de la Basse-Ville.
«Qu’est-ce qu’ils respirent, les gens des quartiers de la Basse-Ville, dans Limoilou […] quel est l’impact sur la santé?» a questionné la ministre, avant d’en rajouter sur le dos de l’administration portuaire et d’Arrimage du Saint-Laurent.
«Ils jouent aux cowboys avec la population, ils jouent peut-être aux cowboys avec la santé des gens, a répété la ministre. On va essayer de ramasser un maximum de données. […]Ils ne veulent pas répondre à nos demandes, ça n’a pas de sens.»
«Tout ce qu’on souhaite, c’est la bonne collaboration de tout le monde là-dedans», a signalé pour sa part la conseillère Verreault.
