Le Soleil révélait mercredi que l’Agence canadienne d’évaluation environnementale (ACEE) a demandé à l’Administration portuaire de Québec des précisions et des ajouts à son étude d’impact environnemental, livrée le 11 mars. Il faut notamment redéfinir les limites spatiales du projet situé dans le secteur Beauport, mais ayant des effets tout autour. Qualité de l’air, droits autochtones, oiseaux migrateurs, mesures d’atténuation… plusieurs thèmes doivent être fouillés.
Ce que le Port accepte de faire sans broncher. Pour le moment, son équipe est incapable de dire combien de temps il faudra pour fournir toutes les informations réclamées.
Moins à l’aise avec le processus fédéral que le provincial, M. Turgeon dit néanmoins être incapable de citer un seul projet qui aurait passé la rampe au premier dépôt de documents. «C’est généralement très volumineux la deuxième étape par rapport à la première», souligne-t-il.
«C’est là que tu vois la différence entre une administration dans un autoprocessus [d’évaluation environnementale] et être soumis à un tiers qui regarde tout ce que tu fais», poursuit le dg du CRE. Mercredi, il a répété sa satisfaction que le Port de Québec ait accepté de faire évaluer son futur quai multifonctionnel par l’ACEE alors qu’il aurait pu mener seul le processus en vertu de la réglementation fédérale.