PUBLIÉ LE: JEUDI 21 MARS 2013, 13H23 | MISE À JOUR: JEUDI 21 MARS 2013, 20H15

Journal de Québec

Nickel dans Limoilou: Des résultats « précipités »

KATHRYNE LAMONTAGNE

AU MINISTÈRE D’AGIR

La santé publique de Québec laisse au ministère de l’Environnement le soin d’identifier la source de contamination potentielle dans le quartier Limoilou.

«Lorsque c’est une maladie infectieuse à déclaration obligatoire qui est en cause, la santé publique a le pouvoir d’intervenir pour en déterminer la source, comme ce fut le cas lors de l’éclosion de légionellose, l’été dernier», a précisé, hier, le porte-parole de la Direction de santé publique de Québec, René Bouchard.

Comme il s’agit de contaminants, cette fois-ci, c’est sous la juridiction du ministère de l’Environnement, a-t-il ajouté. La santé publique se borne donc à documenter la situation et à évaluer l’impact sur la santé de contaminants de tous types présents dans l’air du quartier Limoilou.

Son avis de santé publique est attendu en avril. «Plus le temps passe, plus l’inquiétude augmente», a déclaré, hier matin, à l’Assemblée nationale, le député de Jean-Lesage, André Drolet.

Ce dernier a demandé au ministre Réjean Hébert de faire pression sur la santé publique afin d’obtenir dès maintenant un avis. Le député a réclamé aussi la tenue d’une séance d’information, la semaine prochaine, pour les citoyens du quartier Limoilou.

Pleine confiance

«Avant d’être en mesure de renseigner la population, il faut de bonnes données sur la qualité de l’air et les impacts réels sur la santé», a formulé le ministre de la Santé, lors d’un point de presse.

«Le travail doit être fait de façon rigoureuse, afin de s’assurer de la compatibilité des taux de contamination avec des standards internationaux. Ma direction est en contact quotidien avec le Dr François Desbiens (le directeur de santé publique). Ce n’est pas une situation habituelle. Les cas de nickel, cela ne court pas les rues», a poursuivi le Dr Hébert.

Le ministre a dit avoir pleinement confiance en la santé publique de Québec. «Elle a agi avec rigueur et célérité pour gérer la crise de la légionellose, qui a malheureusement fait des victimes.»

-johanne roy, avec la collaboration de Kathryne Lamontagne

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