Poussière de nickel : Rencontre au port de Québec
Première publication 22 mars 2013 à 21h22
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Crédit photo : archives TVA Nouvelles
Par Kathryne Lamontagne | Agence QMI
Dans le but de «rassurer» les divers intervenants appelés à se pencher sur le dossier de la poussière de nickel dans le quartier Limoilou à Québec, Arrimage Québec organise une petite visite privée des installations du port, dimanche.
Des représentants de la Santé publique, de Transports Canada, de la Ville de Québec ainsi que la ministre Agnès Maltais et le député de Jean-Lesage, André Drolet, devraient prendre part à cette activité qui leur est strictement réservée. Arrimage Québec est formelle sur ce point : aucun média ne sera de ce rendez-vous. Une visite à l’intention des médias sera organisée «plus tard».
«On se promène en autobus, on fait une visite du terminal et on explique en quoi consistent les opérations de déchargement d’un navire», a expliqué Johanne Lapointe, de la Société Arrimage Québec, qui gère et exploite le port de Québec.
Pour rassurer
Tout ça dans l’objectif bien avoué de rassurer les autorités compétentes sur les activités de transbordement au port de Québec. Même si aucune source n’a été confirmée à ce jour, le port est montré du doigt pour les taux de concentration élevés de poussière de nickel dans Limoilou, qui seraient quatre fois supérieurs aux normes, selon l’étude de Véronique Lalande.
La citoyenne mène ce combat depuis l’automne dernier après qu’un nuage de poussière rouge se fut répandu dans son quartier. Elle a d’ailleurs dévoilé, jeudi, les résultats de son analyse, bâtie à partir des données du ministère de l’Environnement recueillies sur trois stations différentes entre avril 2010 et mars 2012, et qui conclut à une concentration anormale de nickel dans son secteur depuis une dizaine d’années. Elle montre du doigt un seul responsable de cette situation : le port de Québec.
Démarches en cour
Les autorités compétentes continuent leur travail dans cette affaire. Une réunion s’est tenue vendredi, à laquelle aurait pris part la directrice générale adjointe de la Ville, Chantale Giguère, aussi responsable de la sécurité publique. Impossible, toutefois, de mettre la main sur le contenu de cette rencontre ni sur l’identité des personnes présentes.
«Tout ce qui est démarche interne ou autre, on ne fera pas de commentaires. Je n’irai pas dévoiler le contenu de réunion», a laissé savoir le porte-parole de la Ville, Jacques Perron.
«C’est la même formule que lorsqu’il y a eu la légionellose, c’est-à-dire que, quotidiennement, on fait le point sur le dossier. On le suit de très près», a nuancé l’attaché politique du maire de Québec, Paul-Christian Nolin.
Le rapport de la Santé publique dans ce dossier est prévu pour avril.
La Ville devrait tenir un point de presse samedi avant-midi afin d’éclaircir la situation.
