Sept citoyens siégeront au comité de vigilance | Le Soleil.

Publié le 07 mai 2013 à 05h00 | Mis à jour à 07h43, Le Soleil.

Port de Québec: sept citoyens siégeront au comité de vigilance

«C’est une bonne nouvelle pour les citoyens du secteur parce qu’enfin ils auront voix au chapitre», a lancé Suzanne Verreault, présidente de l’arrondissement de La Cité-Limoilou et présidente du comité de vigilance. LE SOLEIL, STEVE DESCHÊNES

ANNIE MORIN

(Québec) Il y a autant de citoyens que de représentants des gouvernements et du Port de Québec dans le nouveau comité de vigilance des activités portuaires.

La Ville de Québec a dévoilé lundi la composition et le mandat de ce comité de vigilance, créé conjointement par les gouvernements provincial et municipal après que le port de Québec eut été identifié comme source de pollution au nickel.

Six représentants des conseils de quartier Vieux-Limoilou, Maizerets, Lairet, Vieux-Québec-Cap-Blanc-Colline-Parlementaire, Vieux-Moulin et Saint-Roch y siégeront, ainsi que Véronique Lalande, la citoyenne qui a dénoncé publiquement la pollution en provenance du port de Québec, et le Conseil régional de l’environnement (CRE) de la Capitale-Nationale.

Comité consultatif

La Ville de Québec y délègue deux élus et un fonctionnaire. La Santé publique, le secrétariat de la Capitale-Nationale, le ministère de l’Environnement y seront. L’Administration portuaire de Québec (APQ) a obtenu un représentant, tout comme son comité de relations avec la communauté.

«C’est une bonne nouvelle pour les citoyens du secteur parce qu’enfin ils auront voix au chapitre», a lancé Suzanne Verreault, présidente de l’arrondissement de La Cité-Limoilou et présidente du comité. «Il faut améliorer ces installations-là et il n’y aura pas de retour ou de compromis sur ça», a-t-elle ajouté.

Le mandat précise que le comité consultatif doit «vérifier si l’exploitation s’effectue en conformité avec les normes applicables et dans le respect des exigences environnementales et des meilleures pratiques en ce domaine» et faire des recommandations pour assurer une meilleure intégration et atténuer les impacts négatifs des activités portuaires.

Le maire de Québec, qui a rencontré les deux factions, a pour sa part répété qu’il ne voulait «absolument aucun impact sur la santé» et dit croire l’entreprise Arrimage Québec qui lui a présenté ses solutions. «Je les prends au mot. On veut voir à Québec les meilleures pratiques», a-t-il déclaré lundi pendant le conseil municipal.

«Bonne foi»

Véronique Lalande se réjouit du poids accordé aux citoyens, mais elle juge le mandat bien large. «On pense que ça reste une structure imparfaite et un projet ambitieux, mais on embarque là-dedans avec bonne foi», a indiqué lundi la porte-parole de l’Initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec.

Celle-ci fait le parallèle avec le comité de vigilance de l’incinérateur de la Ville de Québec, qui sert de modèle aux gouvernements. Ce comité s’attarde à un seul équipement, de propriété strictement publique, qui évolue dans un cadre réglementaire précis. Son petit cousin, le comité de vigilance sur les activités portuaires, couvre au contraire plusieurs secteurs d’activités, plusieurs entreprises et plusieurs réglementations.

Garder l’oeil sur tout ce beau monde pourrait être difficile, craint Mme Lalande.

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