Publié par Mathieu Boivin pour (Québec) FM93 le mercredi 24 juillet 2013 à 09h44. Modifié à 09h59.
Arrimage du Saint-Laurent menace l’Environnement de poursuite
Photo: Cogeco Nouvelles
Dans une mise en demeure, l’entreprise de manutention de vrac solide nie formellement avoir empêché l’entrée d’une fonctionnaire sur le site du port de Québec le 25 juin 2013 et affirme que le MDDEFP coule volontairement de l’information pour monter l’opinion publique contre elle.
Dans une mise en demeure, l’entreprise de manutention de vrac solide nie formellement avoir empêché l’entrée d’une fonctionnaire sur le site du port de Québec, le 25 juin 2013, à la suite d’un nuage de poussière de sable.
Passant ensuite à l’attaque, Arrimage du Saint-Laurent soutient que c’est l’opinion publique qui guide depuis plusieurs mois les gestes du ministère dans le dossier de la poussière à Limoilou.
L’entreprise relève 11 gestes par lesquels le ministère lui aurait, selon elle, sciemment porté préjudice depuis l’automne dernier.
Dans la plupart des cas, il s’agit de coulage d’informations privilégiées ou confidentielles aux médias ou au Comité de vigilance des citoyens de Limoilou. Dans un autre cas, le ministère aurait retenu de l’information qui aurait permis de disculper Arrimage du Saint-Laurent.
Par ailleurs, Arrimage du Saint-Laurent s’indigne que le ministère ne veuille pas lui transmettre les données recueillies sur la qualité de l’air dans Limoilou, tout en demandant que l’entreprise retire son propre capteur dans une des stations de mesure.
Bref, le ministère nuit non seulement à la réputation d’Arrimage du Saint-Laurent, mais aussi à l’esprit de collaboration qui devrait caractériser leurs échanges, soutient l’entreprise.
Elle ajoute se réserver le droit de s’adresser aux tribunaux pour rétablir sa réputation, obtenir réparation et faire sanctionner la conduite fautive du mininstère à son endroit.
