Première publication 16 septembre 2013 à 13h52, TVA Nouvelles
Poussières rouge sur Limoilou: Un recours collectif plus large?
Les citoyens qui veulent poursuivre Arrimage Québec et le Port de Québec pour l’épisode de la poussière rouge dans le quartier Limoilou cherchent à étendre la portée de leur recours collectif.
L’affaire n’en est qu’à ses balbutiements: on n’en est qu’au stade de la requête en autorisation d’exercer un recours collectif. Et, à l’origine, la requête de la citoyenne Véronique Lalande portait exclusivement sur l’épisode de la poussière rouge qui avait été soufflée sur le quartier Limoilou le 26 octobre 2012.
Mais voilà que Mme Lalande s’est présentée devant la Cour, ce matin, pour amender sa requête. Elle voudrait maintenant que son recours, s’il est autorisé, porte sur l’ensemble des épisodes de retombées de poussière et de métaux lourds des installations portuaires sur le quartier, au fil des ans. Et plus seulement sur les frais de nettoyage, mais aussi sur les atteintes à la santé des résidants du quartier.
Arrimage Québec et le Port de Québec s’opposent à cet amendement, plaidant que le recours ne porterait plus sur un seul incident, qu’ils admettent, mais sur un problème de voisinage et qu’à ce moment, il faudrait intenter deux recours collectifs.
Selon Véronique Lalande, les deux organisations cherchent à gagner du temps pour la déstabiliser.
«Le but, depuis le départ, c’est d’allonger les délais parce que, plus on allonge les délais, plus ça fait l’affaire de l’autre partie et plus ça me désavantage. Tout le monde reçoit un salaire, aujourd’hui, pour sa journée, sauf moi. Plus on étire, plus je pense qu’on veut me déstabiliser.»
Là-dessus, l’avocat des requérants, Me Michel Bélanger, dit déjà qu’il va déposer une deuxième requête, pour un recours collectif à portée plus large, si la Cour rejette sa demande d’amendement.
