Poussière rouge: Arrimage admet ses torts | Le Soleil.

Publié le 16 septembre 2013 à 17h50 | Mis à jour à 17h50

Poussière rouge: Arrimage admet ses torts

«On est prêt à prendre nos responsabilités pour un incident qui est arrivé une fois, qui a duré quelques heures en 2012», a indiqué l’avocat d’Arrimage, Michel Jolin. LE SOLEIL, YAN DOUBLET

MYLÈNE MOISAN

(Québec) Arrimage du Saint-Laurent et le Port de Québec se sont opposés lundi à ce que le recours collectif intenté au nom des citoyens de La Cité-Limoilou déborde du 25 octobre 2012, alors qu’un nuage de poussière rouge a été soufflé du port. Ce faisant, la compagnie a admis les torts causés par sa faute.

«On est prêt à prendre nos responsabilités pour un incident qui est arrivé une fois, qui a duré quelques heures en 2012», a indiqué l’avocat d’Arrimage, Michel Jolin. Un aveu que n’est pas prêt à faire le Port de Québec, qui continue à «contester» les allégations par l’entremise de son avocat, Daniel Dumais.

La citoyenne Véronique Lalande souhaite maintenant que le recours collectif s’étende sur trois ans et inclue tous les contaminants retrouvés en quantités excédentaires dans l’air des quartiers centraux. «Quand on a déposé la requête, on avait de la preuve pour l’incident d’octobre. Maintenant, on a de la preuve pour plus que ça. C’est pour ça qu’on demande un amendement.»

Le Port de Québec et Arrimage plaident que cela allongera «de façon indue» les procédures. «Les membres touchés par la poussière rouge qui ont le droit d’être indemnisés seront noyés par ce qui deviendra une commission d’enquête sur la pollution à long terme», avertit Me Jolin.

Mme Lalande, qui détient d’ailleurs un bac en droit, voit plutôt cette démarche comme une tentative de gagner du temps. Si la demande d’amendement est refusée, elle pourrait devoir recommencer à zéro avec une nouvelle demande. «Ça risque d’être très long, on est juste rendus à la demande d’autorisation d’intenter un recours collectif.»

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