Un autre épisode de poussières rouges dans Limoilou | MonLimoilou.com

Publié le 13 janvier 2014 par Philippe Bourque | Mis à jour à 12:00

Mon Limoilou.com

UN AUTRE ÉPISODE DE POUSSIÈRES ROUGES DANS LIMOILOU

Source Photo : Initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec

Le groupe d’initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec, chapeauté par Véronique Lalande et Louis Duchesne, a à nouveau sonné l’alarme en fin de semaine concernant certaines activés du Port. En effet, un nouvel épisode de poussières rouges serait survenu, laissant à nouveau des traces visibles à l’oeil nu. Sur le groupe Facebook “NON au nickel dans Limoilou”, certains résidents rapportent des dépôts au parc Iberville, sur le fleuve Saint-Laurent et jusqu’à la 14e rue.

L’année avait pourtant démarré sous le signe de l’ouverture et du changement dans le camp du Port de Québec, et les citoyens pouvaient s’attendre à une meilleure année en matière de cohabitation avec son co-citoyen industriel. Mais du même coup, notre député fédéral, Raymond Côté, demande déjà d’agir autrement et de cesser l’impunité en ce début d’année tandis que du côté provincial, on a déjà déclaré qu’il n’y aura pas de passe droit, Arrimage Québec et Le Port de Québec devront respecter la loi sur l’environnement, comme tout le monde. Tous les deux semblent s’entendre pour dire que le fait de se cacher derrière sa juridiction spéciale, qui fait du Port de Québec un organisme autogéré, n’est plus acceptable lorsque la santé et le bien-être des citoyens sont mis en jeux.

Mais qu’en est-il des fameux canons à eau qui devaient tout arranger et ne pas obliger la compagnie Arrimage Saint-Laurent à faire ses opérations de transbordement sous couvert? À nouveau, selon l’organisme de vigilance citoyenne, les canons auraient cessé d’être en service depuis bien longtemps. On pense que le système doit probablement être drainé pour éviter les bris pendant la période de gel. Est-ce que l’acharnement du groupe de pression, qui soutient que des mesures périphériques ne pourront jamais être suffisantes, était finalement fondé? Véronique Lalande conclut en disant que si l’on veut poursuivre des activités de cette nature et de cette ampleur si près du centre-ville, tout doit être sous couvert et étanche.

Somme toute, il semble que le combat pour un quartier en santé et sans poussières toxiques est bien loin d’être terminé. Si l’on se fie à ce nouvel incident, nous retournons simplement à la case départ, lors du premier incident de poussières rouges fin 2012. 2014 devra donc être, encore une fois, une année sous le signe de la vigilance et de résistance citoyenne pour Limoilou. Nous pouvons espérer un changement de comportement de la part du Port de Québec, mais aussi un ton un peu plus fort et moins patient de la part des autorités compétentes, car la population semble en avoir plus qu’assez.

Les commentaires commencent déjà à se faire entendre : Limoilou, un quartier incroyable et familial, oui, mais pas à n’importe quel prix. Si rien n’est fait, les familles et les citoyens n’auront pas d’autres choix que de quitter le centre-ville pour la banlieue, là où Le Port de Québec ne fait pas ombrage au bien-être des résidents de la ville de Québec.

via Un autre épisode de poussières rouges dans Limoilou.

Les commentaires sont fermés.