L’initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec est un regroupement de citoyens qui s’est donné comme mission de colliger et diffuser l’information sur les impacts environnementaux des activités industrielles au Port de Québec.
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Une initiative citoyenne de vigilance… — 254 commentaires
Bonjour à tous,
Certains nous avaient déjà rapporté l’incident hier et Arrimage a confirmé un nouvel épisode de poussière. Si des vigies ont des témoignages ou même des images, merci de nous les communiquer.
Johanne Lapointe d’Arrimage Québec explique le «phénomène» sur les ondes du 98.5 comme s’il s’agissait d’une aurore boréale ou une éclipse solaire… sans excuse, sans malaise. Nous rappelons que si les conditions météos font en sorte que certains épisodes sont visibles, le «phénomène», lui est en continu. La quantité hallucinante de poussière que nous avons eu durant le printemps en est la preuve. Où sont donc toutes ces mesures supposées contenir la poussière? Où sont les autorités chargées de nous protéger?
Vous êtes comme toujours invités à faire connaître votre indignation aux différents acteurs concernés.
Justement j’ai remarqué durant la même journée, et environ dans les même heures, qu’un épisode de poussière brunâtre a eu lieu non loin de chez moi, un peu au nord de Beauport (proche de l’axe Louis-XIV). Les rafales de vent provenaient du nord-est. Il n’a pas l’ombre d’un doute que Arrimage Québec est encore en cause. Continuez votre combat…
Comme promis je vous reviens avec les détails pour l’audition des 1er et 2 mai prochain sur le dépôt de la requête pour permission de déposer le premier recours collectif, celui sur l’incident du 26 octobre 2012. Je sais que de semaine et de jour c’est jamais évident, mais tous ceux qui le souhaitent peuvent assister, surtout le premier jour. La session est prévue pour 9h30 le 1er mai dans la salle 3.37.
Que ceux qui ne peuvent se joindre à nous physiquement, nous supportent virtuellement! Nous vous tiendrons au courant.
Oui je suis avec vous de tout cœur. Et j’ai hâte de savoir comment ça va aboutir. La grande Radio-Canada, première, de Montréal a même fait un topo `au moins deux reprises! On rit plus!
AVIS DE RÉUNION PUBLIQUE ANNUELLE
14/04/2014
L’Administration portuaire de Québec, en vertu de l’article 35 de la Loi maritime du Canada, donne avis qu’elle tiendra, conformément à l’article 34 de ladite loi, sa réunion publique annuelle mercredi, le 14 mai 2014 à 10h, au Terminal de croisières Ross Gaudreault, situé au 84 rue Dalhousie à Québec.
Les états financiers de l’Administration portuaire de Québec sont mis à la disposition du public à son siège social, au 150, rue Dalhousie à Québec, pour consultation.
Tous sont invités à assister à la réunion sans autre avis. Pour plus d’information, veuillez contacter M. Anick Métivier, Directeur adjoint, Développement durable et relations avec la communauté au 418-648-3640.
Désolé de ne pas pouvoir communiquer directement avec vous aussi souvent que nous le souhaiterions, la vie et la vigilance active nous tiennent passablement occupées. Vous pouvez néanmoins suivre la revue de presse en temps presque réel sur la page facebook et avec quelques jours de retard sur le site. Vous pouvez aussi suivre les
discussions sur la page facebook du groupe Non au nickel! Aussi, n’hésitez jamais à nous écrire directement ou nous envoyer des images par vigilanceportdequebec@gmail.com. Nous répondons habituellement dans les 48 heures.
Le printemps qui arrive enfin aura laissé des traces un peu partout dans le quartier Limoilou. Avec la fonte des neiges, les précipitations atmosphériques des derniers mois se sont concentrées et une coloration rougeâtre est apparue en plusieurs endroits. Vous pourrez très bientôt consulter le diaporama complet sur le site. Il est fort probable qu’il s’agisse d’un restant de l’épisode de poussière rouge rapporté en janvier et pour lequel un avis d’infraction a été émis. Il y a aussi tout le reste, le noir et le gris qui est moins frappant mais tout aussi dérangeant. Nous avons échantillonné la semaine dernière, et quelques jours plus tard notre désormais célèbre bord de fenêtre étaient tout aussi couvert de poussière. Comme quoi, même si certains indicateurs comme le nickel sont en diminution, le problème de fond, lui, reste entier. Avec l’arrivée prochaine d’un nouveau joueur pour le nickel et plus globalement l’important projet d’agrandissement du terminal de Beauport, on a de quoi être très inquiets.
Autre dossier, l’Administration portuaire de Québec mettait en ligne ce matin son Plan d’action de développement durable 2014-2015. Nous avions été rencontrés par la consultante Johanne Gélinas en juillet dernier, à titre de partie prenante, et nous avons eu droit à deux présentations comme membre du Comité de vigilance des activités
portuaires. Si nous soulignons l’effort, force est de constater qu’entre ce qui avait été annoncé et ce qui est présenté, il y a un important décalage. De plus, rien dans ce plan d’action ne vient répondre aux préoccupations actuelles et légitimes des citoyens. Vous pourrez aussi, sur le site, consulter dans les prochains jours une synthèse de notre analyse critique de la démarche et du plan, analyse remise à l’Administration portuaire de Québec en février dernier. Nous vous invitons aussi à communiquer vos commentaires et vos préoccupations à Anick Métivier, Directeur adjoint Développement durable et relations avec la communauté à anick.metivier@portdequebec.com
Finalement, nous serons enfin en cours pour l’audition sur l’autorisation de déposer le premier recours collectif, celui concernant uniquement l’incident du 26 octobre 2012, les 1er et 2 mai prochain au Palais de justice de Québec. L’heure et la salle d’audience vous seront communiquées dès que nous les auront. Ceux qui le peuvent et le souhaitent sont invités à venir nous supporter, les auditions sont publiques, parce que malgré tout ce sera une journée éprouvante. Nous vous rappelons qu’il est d’ailleurs toujours possible de s’inscrire aux deux recours collectifs.
Nous vous souhaitons malgré tout un beau printemps et nous vous rappelons de rester vigilants!
Quelques précisions s’imposent suite à la rencontre au Cabinet de la Ministre Agnès Maltais le 24 février dernier. La rencontre a été convoquée par Mme Maltais et visait à faire le point sur les résultats issus du travail des divers comités au cours de la dernière année. Ce fut l’occasion pour le MDDEFP, la Direction de la santé publique, le Comité de vigilance des activités portuaires et l’Initiative citoyenne de faire état de l’avancement de leurs travaux respectifs. Ce n’était ni la mise sur pieds d’une nouvelle structure, ni une conférence de presse et la présence des journalistes en a surpris plus d’un, dont Mme Maltais. Ce dossier est certes une patate chaude pour tous les politiciens, et si on veut y voir une annonce électorale on pourrait aussi plutôt saluer la poursuite du travail malgré l’approche des élections.
Un constat fut toutefois partagé par l’ensemble des acteurs à l’effet qu’il y a un manque de collaboration de l’Administration Portuaire de Québec et de certains de ses utilisateurs. Les données d’échantillonnage de la qualité de l’air ne sont pas suffisantes pour caractériser l’état de la situation pour l’ensemble du territoire. Nous savons que les impacts environnementaux des activités portuaires ne se limitent pas au concentré de nickel et pour bien les documenter, il est nécessaire d’obtenir de l’information sur les quantités et la nature des matériaux manutentionnés (fer, zinc, cuivre, ciment, gypse, etc.). C’est un peu comme les villes qui réclament de connaître les produits dangereux qui transitent sur leur territoire et sur ce point, il n’y a rien de transparent.
D’autre part, il est inexacte de dire qu’il ne c’est rien passé depuis un an. Bien qu’elle dépasse toujours la norme acceptable, la concentration de nickel dans l’air a chuté considérablement au cours des derniers mois, le règlement sur la qualité de l’atmosphère a été révisée pour y inclure une norme journalière et l’entreprise d’arrimage à mis en place un certain nombre de mesures correctives. Toutefois, la problématique demeure bien présente et elle mérite d’être documentée avec toute les connaissances disponibles. Évidemment, il faudrait aussi que les lois soient appliquées et que des mesures coercitives soient mises en oeuvre. À cet effet, nous poursuivons nos efforts pour en convaincre les autorités.
Pendant que certains se questionnent sur le fait que l’on serait instrumentalisé ou sur la brillance de notre étoile, nous poursuivons notre travail acharné, pour défendre notre qualité de vie à nous, à Léo et à vous chers voisins.
plutôt que de rester dans l’arrondissement Limoilou oû il y a des industries nécessaires qui sont installées là depuis longtemps, vous auriez dû vous installer dans un quartier plus tranquille. Il y en a plusieurs dans la région de Québec. Ces industries font vivre plusieurs personnes. Le Port ne peut pas se déplacer mais vous, vous le pouvez et on aurait la paix. On n’entendrait plus parler de vous. Vous auriez la paix quant à la pollution par ces industries. Pour n’en citer que quelques-unes, Daishawa, le Port, l’incinérateur sont des industries polluantes et vous ne vous attaques qu’au Port. SVP changez de refrain, vivez à l’extérieur du centre-ville et vous serez heureuse et nous aussi.
Avec l’intelligence de se commentaire, je vais aller dans la même profondeur! Laissez faire le social, c’est clairement pas votre force et bonne baignade en solo à la baie de beauport! Désolé qu’on vous dérange à enlever de la poussière toxique et qu’on décident de ne plus la mettre sous le tapis!
Effectivement, la fuite peut être une solution pour certain, mais nous sommes ici en présence de gens ayant plutôt choisi de se battre et non seulement pour eux, mais pour la communauté dans laquelle ils vivent.
Mais dites-moi, est-ce logiquement possible de déménager un quartier entier afin de laisser une industrie agir à sa guise?
Il s’agit de notre ville, de nos quartiers historiques (collés sur le port) et de notre fleuve. L’ensemble des citoyens de la région de Québec devrait se soucier des activités de nos industries !
L’opinion que vous exprimez nous l’avons entendu plus d’une fois et si je m’en désole toujours autant, merci quand même de nous donner la chance d’y répondre. Il est évident que nous ne logeons pas à la même enseigne. Diriez-vous à l’étudiant victime d’intimidation qu’il n’a qu’à changer d’école? À l’employé victime de harcèlement de changer de job? Au fan des Nordiques de déménager à Montréal s’il veut un club de hockey?
Selon nous, dans toute situation la fuite devrait être le dernier recours et il sera toujours plus intéressant de travailler à l’intérieur de nos réalités, milieu de vie, travail, famille, pour les rendre meilleurs. En dénonçant une situation dont nous sommes personnellement victime nous ne détournons pas la tête, nous y faisons face avec dignité. Pourquoi cela vous indispose-t-il a ce point? Si vous ne vous sentez en rien concerné par cette situation, il vous serait facile de tourner la tête et de regarder ailleurs.
Contrairement à ce que vous insinuez, nous ne militons pas contre quelque chose, mais bien pour un milieu plus sain et il se trouve que la plus grande menace à cet idéal se trouve dans les activités industrielles au Port de Québec. Nous sommes en fait paradoxalement de fervents défenseurs de l’esprit de la mission de l’Administration portuaire de Québec, qui est d’assurer sa rentabilité dans le respect de l’environnement et de la communauté. En quoi cela peut-il vous faire ombrage? Un Port à la hauteur de ce que Québec, ville du patrimoine mérite, ne peut que nous rendre tous meilleurs.
Claudine, pourriez-vous m’expliquer en quoi ces industries sont nécessaires à notre communauté ? Est-ce que vous croyez que l’administration portuaires de Québec ou Arrimage du St-Laurent soient au dessus de nos lois et peuvent faire n’importe quoi sous prétexte qu’il génèrent des capitaux. Le comité de vigilance a été créé suite au rapport et recommandations du Directeur de la Santé Publique (corigez-moi si je me trompe) le printemps dernier et devant l’incapacité des autorités en place à faire respecter nos lois, il s’emblait évident à ce moment que les citoyens de l’arrondissement devaient se regrouper afin d’observer les activités du port et dénoncer tout ce qu leur semblait être annormale. Pourriez-vous m’expliquer en quoi ce rassemblement est nuisible à votre paix? Un dernier commentaire, Limoilou serait dans une position économique précaire si du jours au lendemain tous les citoyens de l’arrondissement quittaient parce que mécontents de la pollution qui vient du port. Vos propos m’on fait penser au monologue de Yvon Deschamp * les unions qu’ osse ça donne!* seulement, c’était de l’humour, il y a de ça une 40aine d’année.
Comme vous le savez déjà, ou l’avez vous-même constaté, un épisode important de dépôt de poussière a eu lieu fort probablement au courant de la semaine dernière, même si nous l’avons constaté samedi au retour d’une semaine de vacances. Les nombreux témoignages démontrent une dispersion allant du fleuve jusqu’à la 14e rue. Vous pouvez consulter les photos sur la page Non au nickel. La fine poussière grise prend une coloration rougeâtre en s’oxydant. Nous vous rappelons de ne jamais hésiter à rapporter et documenter tout événement de poussière excessive ou particulière.
Encore une fois, on se retrouve à chercher un coupable. Une matière en tous points semblable, un mode de dispersion en tous points semblable et un résultat en tous point semblable avec les nombreux épisodes rapportés tant par les citoyens de Limoilou que ceux de Lévis. Comme si on repartait à zéro. Soit. Nous sommes toujours ouverts à considérer d’autres hypothèses… en autant qu’elles soient crédibles et cohérentes.
Reste que le Port de Québec opère à moins de 2 km de nos résidences un gigantesque terminal de vrac solide et refuse encore de reconnaître que ses activités ont un impact sur nos vies. Le PDG de l’Administration portuaire du Québec annonçait justement la semaine dernière que 2014 serait l’année de la communication. Nous pensons plutôt mériter l’année du respect.
Il y a un autre problème environnemetal lié à la dispersion des poussières du concentré de pentlandite (sulfure de nickel) sur les sols: c’est celui de la lixiviation microbiologique des sulfures par des microorganismes qui s’adaptent à utiliser la portion soufrée de ce concentré minéral comme source d’énergie. Ce faisant, les sulfures sont transformés par les bactéries en acide sulfurique et le nickel et le fer en sulfates de ces métaux solubilisés. Voici un titre d’un article scientifique publié récemment sur ce sujet: Bioleaching of a low-grade ultramafic nickel sulphide ore in stirred-tank reactors at elevated pH.
Rory A. Cameron a, Rolando Lastra b, Saviz Mortazavi b, Pierre L. Bedard b, Lucie Morin b, W. Douglas Gould b, Kevin J. Kennedy a
a Chemical Engineering Department, University of Ottawa, Canada
b Mining and Mineral Sciences Laboratory, Natural Resources Canada, 555 Booth St., Ottawa, Ontario, Canada, K1A 0G1
Continuez d’être très vigilants ! Et ce n’est pas une mauvaise blague !
Bonjour à tous,
Certains nous avaient déjà rapporté l’incident hier et Arrimage a confirmé un nouvel épisode de poussière. Si des vigies ont des témoignages ou même des images, merci de nous les communiquer.
Johanne Lapointe d’Arrimage Québec explique le «phénomène» sur les ondes du 98.5 comme s’il s’agissait d’une aurore boréale ou une éclipse solaire… sans excuse, sans malaise. Nous rappelons que si les conditions météos font en sorte que certains épisodes sont visibles, le «phénomène», lui est en continu. La quantité hallucinante de poussière que nous avons eu durant le printemps en est la preuve. Où sont donc toutes ces mesures supposées contenir la poussière? Où sont les autorités chargées de nous protéger?
Vous êtes comme toujours invités à faire connaître votre indignation aux différents acteurs concernés.
Justement j’ai remarqué durant la même journée, et environ dans les même heures, qu’un épisode de poussière brunâtre a eu lieu non loin de chez moi, un peu au nord de Beauport (proche de l’axe Louis-XIV). Les rafales de vent provenaient du nord-est. Il n’a pas l’ombre d’un doute que Arrimage Québec est encore en cause. Continuez votre combat…
Comme promis je vous reviens avec les détails pour l’audition des 1er et 2 mai prochain sur le dépôt de la requête pour permission de déposer le premier recours collectif, celui sur l’incident du 26 octobre 2012. Je sais que de semaine et de jour c’est jamais évident, mais tous ceux qui le souhaitent peuvent assister, surtout le premier jour. La session est prévue pour 9h30 le 1er mai dans la salle 3.37.
Que ceux qui ne peuvent se joindre à nous physiquement, nous supportent virtuellement! Nous vous tiendrons au courant.
Oui je suis avec vous de tout cœur. Et j’ai hâte de savoir comment ça va aboutir. La grande Radio-Canada, première, de Montréal a même fait un topo `au moins deux reprises! On rit plus!
AVIS DE RÉUNION PUBLIQUE ANNUELLE
14/04/2014
L’Administration portuaire de Québec, en vertu de l’article 35 de la Loi maritime du Canada, donne avis qu’elle tiendra, conformément à l’article 34 de ladite loi, sa réunion publique annuelle mercredi, le 14 mai 2014 à 10h, au Terminal de croisières Ross Gaudreault, situé au 84 rue Dalhousie à Québec.
Les états financiers de l’Administration portuaire de Québec sont mis à la disposition du public à son siège social, au 150, rue Dalhousie à Québec, pour consultation.
Tous sont invités à assister à la réunion sans autre avis. Pour plus d’information, veuillez contacter M. Anick Métivier, Directeur adjoint, Développement durable et relations avec la communauté au 418-648-3640.
Mario Girard
Président-directeur général
Bonjour à tous les vigilants,
Désolé de ne pas pouvoir communiquer directement avec vous aussi souvent que nous le souhaiterions, la vie et la vigilance active nous tiennent passablement occupées. Vous pouvez néanmoins suivre la revue de presse en temps presque réel sur la page facebook et avec quelques jours de retard sur le site. Vous pouvez aussi suivre les
discussions sur la page facebook du groupe Non au nickel! Aussi, n’hésitez jamais à nous écrire directement ou nous envoyer des images par vigilanceportdequebec@gmail.com. Nous répondons habituellement dans les 48 heures.
Le printemps qui arrive enfin aura laissé des traces un peu partout dans le quartier Limoilou. Avec la fonte des neiges, les précipitations atmosphériques des derniers mois se sont concentrées et une coloration rougeâtre est apparue en plusieurs endroits. Vous pourrez très bientôt consulter le diaporama complet sur le site. Il est fort probable qu’il s’agisse d’un restant de l’épisode de poussière rouge rapporté en janvier et pour lequel un avis d’infraction a été émis. Il y a aussi tout le reste, le noir et le gris qui est moins frappant mais tout aussi dérangeant. Nous avons échantillonné la semaine dernière, et quelques jours plus tard notre désormais célèbre bord de fenêtre étaient tout aussi couvert de poussière. Comme quoi, même si certains indicateurs comme le nickel sont en diminution, le problème de fond, lui, reste entier. Avec l’arrivée prochaine d’un nouveau joueur pour le nickel et plus globalement l’important projet d’agrandissement du terminal de Beauport, on a de quoi être très inquiets.
Autre dossier, l’Administration portuaire de Québec mettait en ligne ce matin son Plan d’action de développement durable 2014-2015. Nous avions été rencontrés par la consultante Johanne Gélinas en juillet dernier, à titre de partie prenante, et nous avons eu droit à deux présentations comme membre du Comité de vigilance des activités
portuaires. Si nous soulignons l’effort, force est de constater qu’entre ce qui avait été annoncé et ce qui est présenté, il y a un important décalage. De plus, rien dans ce plan d’action ne vient répondre aux préoccupations actuelles et légitimes des citoyens. Vous pourrez aussi, sur le site, consulter dans les prochains jours une synthèse de notre analyse critique de la démarche et du plan, analyse remise à l’Administration portuaire de Québec en février dernier. Nous vous invitons aussi à communiquer vos commentaires et vos préoccupations à Anick Métivier, Directeur adjoint Développement durable et relations avec la communauté à anick.metivier@portdequebec.com
Finalement, nous serons enfin en cours pour l’audition sur l’autorisation de déposer le premier recours collectif, celui concernant uniquement l’incident du 26 octobre 2012, les 1er et 2 mai prochain au Palais de justice de Québec. L’heure et la salle d’audience vous seront communiquées dès que nous les auront. Ceux qui le peuvent et le souhaitent sont invités à venir nous supporter, les auditions sont publiques, parce que malgré tout ce sera une journée éprouvante. Nous vous rappelons qu’il est d’ailleurs toujours possible de s’inscrire aux deux recours collectifs.
Nous vous souhaitons malgré tout un beau printemps et nous vous rappelons de rester vigilants!
Quelques précisions s’imposent suite à la rencontre au Cabinet de la Ministre Agnès Maltais le 24 février dernier. La rencontre a été convoquée par Mme Maltais et visait à faire le point sur les résultats issus du travail des divers comités au cours de la dernière année. Ce fut l’occasion pour le MDDEFP, la Direction de la santé publique, le Comité de vigilance des activités portuaires et l’Initiative citoyenne de faire état de l’avancement de leurs travaux respectifs. Ce n’était ni la mise sur pieds d’une nouvelle structure, ni une conférence de presse et la présence des journalistes en a surpris plus d’un, dont Mme Maltais. Ce dossier est certes une patate chaude pour tous les politiciens, et si on veut y voir une annonce électorale on pourrait aussi plutôt saluer la poursuite du travail malgré l’approche des élections.
Un constat fut toutefois partagé par l’ensemble des acteurs à l’effet qu’il y a un manque de collaboration de l’Administration Portuaire de Québec et de certains de ses utilisateurs. Les données d’échantillonnage de la qualité de l’air ne sont pas suffisantes pour caractériser l’état de la situation pour l’ensemble du territoire. Nous savons que les impacts environnementaux des activités portuaires ne se limitent pas au concentré de nickel et pour bien les documenter, il est nécessaire d’obtenir de l’information sur les quantités et la nature des matériaux manutentionnés (fer, zinc, cuivre, ciment, gypse, etc.). C’est un peu comme les villes qui réclament de connaître les produits dangereux qui transitent sur leur territoire et sur ce point, il n’y a rien de transparent.
D’autre part, il est inexacte de dire qu’il ne c’est rien passé depuis un an. Bien qu’elle dépasse toujours la norme acceptable, la concentration de nickel dans l’air a chuté considérablement au cours des derniers mois, le règlement sur la qualité de l’atmosphère a été révisée pour y inclure une norme journalière et l’entreprise d’arrimage à mis en place un certain nombre de mesures correctives. Toutefois, la problématique demeure bien présente et elle mérite d’être documentée avec toute les connaissances disponibles. Évidemment, il faudrait aussi que les lois soient appliquées et que des mesures coercitives soient mises en oeuvre. À cet effet, nous poursuivons nos efforts pour en convaincre les autorités.
Pendant que certains se questionnent sur le fait que l’on serait instrumentalisé ou sur la brillance de notre étoile, nous poursuivons notre travail acharné, pour défendre notre qualité de vie à nous, à Léo et à vous chers voisins.
plutôt que de rester dans l’arrondissement Limoilou oû il y a des industries nécessaires qui sont installées là depuis longtemps, vous auriez dû vous installer dans un quartier plus tranquille. Il y en a plusieurs dans la région de Québec. Ces industries font vivre plusieurs personnes. Le Port ne peut pas se déplacer mais vous, vous le pouvez et on aurait la paix. On n’entendrait plus parler de vous. Vous auriez la paix quant à la pollution par ces industries. Pour n’en citer que quelques-unes, Daishawa, le Port, l’incinérateur sont des industries polluantes et vous ne vous attaques qu’au Port. SVP changez de refrain, vivez à l’extérieur du centre-ville et vous serez heureuse et nous aussi.
Avec l’intelligence de se commentaire, je vais aller dans la même profondeur! Laissez faire le social, c’est clairement pas votre force et bonne baignade en solo à la baie de beauport! Désolé qu’on vous dérange à enlever de la poussière toxique et qu’on décident de ne plus la mettre sous le tapis!
Effectivement, la fuite peut être une solution pour certain, mais nous sommes ici en présence de gens ayant plutôt choisi de se battre et non seulement pour eux, mais pour la communauté dans laquelle ils vivent.
Mais dites-moi, est-ce logiquement possible de déménager un quartier entier afin de laisser une industrie agir à sa guise?
Il s’agit de notre ville, de nos quartiers historiques (collés sur le port) et de notre fleuve. L’ensemble des citoyens de la région de Québec devrait se soucier des activités de nos industries !
Bonjour Claudine,
L’opinion que vous exprimez nous l’avons entendu plus d’une fois et si je m’en désole toujours autant, merci quand même de nous donner la chance d’y répondre. Il est évident que nous ne logeons pas à la même enseigne. Diriez-vous à l’étudiant victime d’intimidation qu’il n’a qu’à changer d’école? À l’employé victime de harcèlement de changer de job? Au fan des Nordiques de déménager à Montréal s’il veut un club de hockey?
Selon nous, dans toute situation la fuite devrait être le dernier recours et il sera toujours plus intéressant de travailler à l’intérieur de nos réalités, milieu de vie, travail, famille, pour les rendre meilleurs. En dénonçant une situation dont nous sommes personnellement victime nous ne détournons pas la tête, nous y faisons face avec dignité. Pourquoi cela vous indispose-t-il a ce point? Si vous ne vous sentez en rien concerné par cette situation, il vous serait facile de tourner la tête et de regarder ailleurs.
Contrairement à ce que vous insinuez, nous ne militons pas contre quelque chose, mais bien pour un milieu plus sain et il se trouve que la plus grande menace à cet idéal se trouve dans les activités industrielles au Port de Québec. Nous sommes en fait paradoxalement de fervents défenseurs de l’esprit de la mission de l’Administration portuaire de Québec, qui est d’assurer sa rentabilité dans le respect de l’environnement et de la communauté. En quoi cela peut-il vous faire ombrage? Un Port à la hauteur de ce que Québec, ville du patrimoine mérite, ne peut que nous rendre tous meilleurs.
Claudine, pourriez-vous m’expliquer en quoi ces industries sont nécessaires à notre communauté ? Est-ce que vous croyez que l’administration portuaires de Québec ou Arrimage du St-Laurent soient au dessus de nos lois et peuvent faire n’importe quoi sous prétexte qu’il génèrent des capitaux. Le comité de vigilance a été créé suite au rapport et recommandations du Directeur de la Santé Publique (corigez-moi si je me trompe) le printemps dernier et devant l’incapacité des autorités en place à faire respecter nos lois, il s’emblait évident à ce moment que les citoyens de l’arrondissement devaient se regrouper afin d’observer les activités du port et dénoncer tout ce qu leur semblait être annormale. Pourriez-vous m’expliquer en quoi ce rassemblement est nuisible à votre paix? Un dernier commentaire, Limoilou serait dans une position économique précaire si du jours au lendemain tous les citoyens de l’arrondissement quittaient parce que mécontents de la pollution qui vient du port. Vos propos m’on fait penser au monologue de Yvon Deschamp * les unions qu’ osse ça donne!* seulement, c’était de l’humour, il y a de ça une 40aine d’année.
Stéphane Baudelot
Citoyen de LimoilouP
Vivre plus éloigné de mon travail produirait plus de pollution, ce que l’on cherche à diminuer ici.
De plus, certaines personnes n’ont peut-être pas les moyens d’aller vivre en banlieue. Le prix des logements est encore acceptable dans Limoilou.
Mais quel que vous proposez au juste? Vider le quartier? Un gros trou béant? Faudrait en parler à Régis…
Bonjour à tous,
Comme vous le savez déjà, ou l’avez vous-même constaté, un épisode important de dépôt de poussière a eu lieu fort probablement au courant de la semaine dernière, même si nous l’avons constaté samedi au retour d’une semaine de vacances. Les nombreux témoignages démontrent une dispersion allant du fleuve jusqu’à la 14e rue. Vous pouvez consulter les photos sur la page Non au nickel. La fine poussière grise prend une coloration rougeâtre en s’oxydant. Nous vous rappelons de ne jamais hésiter à rapporter et documenter tout événement de poussière excessive ou particulière.
Encore une fois, on se retrouve à chercher un coupable. Une matière en tous points semblable, un mode de dispersion en tous points semblable et un résultat en tous point semblable avec les nombreux épisodes rapportés tant par les citoyens de Limoilou que ceux de Lévis. Comme si on repartait à zéro. Soit. Nous sommes toujours ouverts à considérer d’autres hypothèses… en autant qu’elles soient crédibles et cohérentes.
Reste que le Port de Québec opère à moins de 2 km de nos résidences un gigantesque terminal de vrac solide et refuse encore de reconnaître que ses activités ont un impact sur nos vies. Le PDG de l’Administration portuaire du Québec annonçait justement la semaine dernière que 2014 serait l’année de la communication. Nous pensons plutôt mériter l’année du respect.
Aux membres du Comité de vigilance,
Il y a un autre problème environnemetal lié à la dispersion des poussières du concentré de pentlandite (sulfure de nickel) sur les sols: c’est celui de la lixiviation microbiologique des sulfures par des microorganismes qui s’adaptent à utiliser la portion soufrée de ce concentré minéral comme source d’énergie. Ce faisant, les sulfures sont transformés par les bactéries en acide sulfurique et le nickel et le fer en sulfates de ces métaux solubilisés. Voici un titre d’un article scientifique publié récemment sur ce sujet: Bioleaching of a low-grade ultramafic nickel sulphide ore in stirred-tank reactors at elevated pH.
Rory A. Cameron a, Rolando Lastra b, Saviz Mortazavi b, Pierre L. Bedard b, Lucie Morin b, W. Douglas Gould b, Kevin J. Kennedy a
a Chemical Engineering Department, University of Ottawa, Canada
b Mining and Mineral Sciences Laboratory, Natural Resources Canada, 555 Booth St., Ottawa, Ontario, Canada, K1A 0G1
Continuez d’être très vigilants ! Et ce n’est pas une mauvaise blague !
Roger Guay, Ph.D., microbiologiste