Pas d’urgence, dit la Santé publique | TVA.

Première publication 27 mars 2013 à 14h40

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Contamination de l’air dans Limoilou : Pas d’urgence, dit la Santé publique

Selon la Direction de la santé publique de Québec, la présence de contaminants dans l’air du quartier Limoilou n’amène pas de «risque nécessitant une intervention immédiate» de sa part.

Dans ce contexte, la DRSP «ne recommande pas de mesure particulière à mettre en place immédiatement pour les citoyens résidant et fréquentant le secteur».

«Ce n’est pas une situation qui m’amènerait, ou qui amènerait les équipes du ministère de l’Environnement ou de la Ville à procéder à une évacuation ou à une cessation des activités industrielles ou commerciales du quartier», explique le Dr François Desbiens, directeur de la Santé publique de la Capitale-Nationale.

«À court terme, il n’y a pas de risque majeur ou catastrophique à leur santé, par rapport à ce qui se discute présentement de poussière rouge et de nickel. À prime abord, ce qu’on peut dire, c’est que seraient des conséquences à moyen et long terme.»

(TVA Nouvelles)

La DRSP dit que, depuis trois mois, des citoyens du secteur lui transmettent leurs préoccupations à ce sujet, qu’elle surveille depuis plusieurs années la qualité de l’air dans la région de Québec et qu’elle prépare un avis de santé publique qui sera publié  fin-avril, «prenant en compte l’ensemble des données disponibles dans ce dossier».

Cet avis comprendra une analyse de l’air dans Limoilou, un portrait de santé de sa population, les effets prévisibles de la qualité de l’air sur la population, à terme, et des recommandations.

Fuite

La fuite de données du ministère québécois de l’Environnement, la semaine dernière, a permis de savoir que la concentration de nickel atteignait près de six fois la norme maximale permise dans l’air de Limoilou.

Ces données ne révélaient cependant pas s’il s’agissait, oui ou non, de poussières cancérigènes, ni de quel endroit elles provenaient.

Leur publication a cependant causé une certaine commotion et les installations de transbordement de minerais du port de Québec ont aussitôt été désignées comme suspectes.

via Pas d’urgence, dit la Santé publique.

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