Mario Girard était persuadé que les silos seraient «conformes» | Le Soleil.

Publié le 15 novembre 2013 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Mario Girard était persuadé que les silos seraient «conformes»

Arrimage Québec a signé son contrat de transbordement de granules de bois avec l’américaine Rentech le 30 avril. LE SOLEIL, JEAN-MARIE VILLENEUVE

ANNIE MORIN

(Québec) «C’est sûr qu’en partant, on pense que ça a des chances de réussir.» Le président-directeur général du Port de Québec, Mario Girard, ne cache pas qu’il croyait à la faisabilité du projet de terminal de granules de bois au moment où son organisation a commencé à étudier les impacts environnementaux.

Arrimage Québec a signé son contrat de transbordement de granules de bois avec l’américaine Rentech le 30 avril. L’entreprise québécoise a obtenu l’autorisation de construire à l’anse au Foulon six mois plus tard, jour pour jour.

Les premiers travaux ont même été réalisés avant le feu vert officiel. M. Girard assure que ces autorisations conditionnelles ont été données quand il est apparu clair qu’Arrimage Québec allait se conformer aux exigences environnementales.

Arrimage Québec assumait alors le risque de se retrouver le bec à l’eau. «On n’a jamais donné de go officiel» avant d’avoir «l’étude qu’on veut, la qualité qu’on veut», répète M. Girard. Il rappelle constamment qu’il n’y a «plus de deal» si l’échéance de septembre 2014 n’est pas respectée.

Pas le temps de consulter

Lui et son président de conseil d’administration, Éric Dupont, admettent qu’ils auraient pu consulter davantage la population sur le projet, mais que l’échéancier ne le permettait pas. Ils jurent avoir appliqué les normes environnementales les plus sévères, qu’elles soient municipales, provinciales ou fédérales, lors de l’étude du projet.

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