Véronique Lalande est toujours sceptique | Le Devoir.

Véronique Lalande est toujours sceptique

26 mars 2014 | Isabelle Porter | Actualités sur l’environnement | Le Devoir

Québec — Les déclarations rassurantes du ministère du Développement durable sont loin d’avoir eu raison des craintes de Véronique Lalande dans le dossier de la pollution de l’air en provenance du port.

Contrairement à Mme Lalande, le ministère ne croit pas qu’il faille s’inquiéter des concentrations de nickel dans l’air ailleurs que dans Limoilou. Comme le révélait Le Devoir mardi, le ministère a fait une campagne d’échantillonnage un peu partout sur le territoire l’été dernier (Lévis, Beauport, île d’Orléans) pour voir si le problème de pollution s’étendait au-delà du quartier de Limoilou. Les résultats étaient tout à fait normaux, a-t-on fait savoir.

Mardi, Mme Lalande a demandé qu’on fournisse davantage d’information. « Je ne peux pas me baser sur des données qui n’ont pas été mises en contexte, a-t-elle soutenu. On nous dit qu’à Lévis, il n’y a rien d’inquiétant alors qu’il y a des dizaines de témoignages de citoyens qui disent en avoir reçu. »

Instigatrice du groupe de citoyens Vigilance Port de Québec, Mme Lalande réclame depuis des mois que le ministère aille au-delà de l’étude qu’il avait produite il y a un an sur la pollution vers Limoilou.

Or, le ministère croit que les échantillons prélevés l’été dernier sont suffisamment rassurants pour ne pas creuser davantage la question. « Je pense qu’on veut rassurer la population », fait valoir Mme Lalande, en marge d’une conférence de presse avec Amir Khadir de Québec solidaire (QS).

La résidante de Limoilou a dit appuyer QS parce que c’est « le seul » parti à proposer de faire de ce problème un enjeu plus national. Elle n’a toutefois pas voulu endosser certains des propos du parti concernant la « complaisance » du ministère dans le dossier du Port. Enfin, elle a répété que jamais elle ne serait elle-même candidate pour un parti politique.

via Véronique Lalande est toujours sceptique | Le Devoir.

Les commentaires sont fermés.